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-Moi : Istemez. (Pas besoin.)

-Ayaz : J'pense plutôt le contraire. Depuis taleur tu pleures.

Je touche mon visage et effectivement j'avais des larmes. J'avais même pas remarqué.

-A : Tu prends ce mouchoir ou pas ?

Je le prends et essuie mes larmes. J'aime pas pleurer devant les gens, et surtout devant les gens que je n'apprécie pas.

-A : Annemin söylediklerini unut. Biraz çok konuşur. (Oublie ce que ma mère a dit. Elle parle un peu trop.)

-Moi : Je rêve ou t'es entrain de me donner un conseil ?

-A : Tu te blesses trop vite, apprends à ne pas écouter les gens. Bir kulaktan girsin, diğer kulaktan çiksin. (Ça doit entrer par une oreille et sortir par l'autre.)

-Moi : C'est facile de le dire.. Normalement je me laisse pas faire, je réponds mais.. la personne en question c'est ta mère.

-A : Et alors ? C'est pas ta patronne.

-Moi : Pas moi, mais c'est celui de mes parents. Même si je suis venue juste pour deux semaines, je dois respecter tes parents. Benim yüzümden annem ve babam işsiz kalmasini istemem. (Je veux pas que mes parents restent sans travail à cause de moi.)

-A : Hmm.. ozaman banada saygi göstermen lazim. (Hmm.. tu dois me respecter aussi alors.)

-Moi : Asla ! (Jamais!)

-A : Niyemiş ? (Et pourquoi?)

-Moi : Parce que je te déteste, depuis qu'on se connait on se dispute, t'es qu'un malpoli, un égoïste !

-A : Si j'étais égoïste, je serai pas là entrain de te donner un mouchoir !

J'avais plus de mots, il avait raison. J'aurai jamais cru que je serai en tort face à lui. Après quelques regards, il prend sa voiture et s'en va.

Je rentre à mon tour à la maison, et débarasse la table avec ma sœur. J'allais ensuite descendre dans ma chambre, mais monsieur Hasan rentre dans la cuisine.

-Hasan : Rüya tu peux venir dehors ?

Je le suis jusqu'à sa voiture.

-Hasan : Eşim adina özür dilerim. Biraz haddini aşti. (Je m'excuse au nom de ma femme. Elle a un peu dépasser les limites.)

-Moi : Önemli değil. (C'est pas grave.)

-H : Je savais pas que t'étais en commerce aussi. Tu veux devenir quoi ?

-Moi : Chef d'entreprise.

-H : Bien, t'as des stages à faire sûrement.

-Moi : Oui j'en ai en février jusqu'en mai.

-H : Et t'as trouvé ?

-Moi : Non pas encore, d'ailleurs vous m'avez fait rappelé, je dois trouver en urgence.

-H : Je te propose de faire ce stage dans mon entreprise.. si tu le veux bien sûre.

-Moi : Sérieux ?

-H : Je serai ravi que tu acceptes ma proposition, ça me fera pardonner pour ce matin.

-Moi : Avec plaisir !

-H : Je te ramène les papiers ce soir alors.

-Moi : D'accord.. et merci beaucoup !

Je vois mon père nous rejoindre.

-Papa : Bir sorun mu var efendim ? (Il y a un problème monsieur?)

-Hasan : Non non, on peut partir.

Mon père ouvre la porte de derrière, Hasan monte et mon père prend la place du conducteur. Je dis au revoir à mon père et vais dans ma chambre. J'étais trop contente, j'avais enfin trouvé mon stage !

Ma mère et ma sœur viennent me voir pourquoi Hasan a voulu me parler, je leur dis qu'il m'a proposé un stage. Elles ont dit qu'il est vraiment gentil, et c'est vrai. Il ne ressemble pas à sa femme au moins.

Je vous passe la journée, j'ai passé du temps avec ma sœur, elle m'avait manqué cette folle. Akif m'a appelé vers midi mais je lui ai pas répondu. J'avais besoin de lui ce matin, pas à midi ! A quoi ça sert si il est pas à mes côtés quand je ne vais pas bien ? Même Ayaz était avec moi ! Attends attends.. j'ai dit quoi là ? On s'en fout d'Ayaz, pourquoi je parle de lui pff ? Bref oublions..

Il était 23h, je préparais un film en attendant Hilal. Elle était parti faire des pop-corns.

-Hilal : Rüya Hasan bey seni çağiriyor, salonda seni bekliyor. (Rüya monsieur Hasan t'appelle, il t'attend au salon.)

Je vais le voir, il avait des papiers dans sa main. C'était sûrement les papiers du stage.

-Hasan : Voilà les papiers à remplir et à adresser à ton établissement.

-Moi : Merci beaucoup !

J'allais partir mais Okan fait son apparition.

-Okan : Ah Rüya ça tombe bien, tu peux m'emmener des choses à manger dans ma chambre stp ? Devant le film ça passera crème.

J'voulais pas mais monsieur Hasan était toujours là.

-Moi : Tamam. (Dac)

Je vais dans la cuisine, pose les papiers sur la table, et mets des gateaux, biscuits, Oasis dans un plateau. Je monte en haut, toque la porte d'Okan, il me l'ouvre et je dépose le plateau sur sa table.

-Moi : C'est tout bon ?

-Okan : Euh.. enfaite j'aime pas regarder un film seul, tu peux regarder avec moi ?

-Moi : Non ma sœur m'attend.

J'allais partir mais il me tient par le bras.

-Okan : Mais je veux que tu restes.

-Moi : Istemiyorum Okan ! Birak kolumu. (Je veux pas Okan ! Lâche mon bras.)

-Okan : Si je veux pas, tu sortiras pas miss.

-Moi : Ouais ouais, parle tout seul.

J'essaye de retirer mon bras de son emprise mais il me serrait trop fort.

-Moi : Okan stp lâche-moi !

-O : Non.

Il s'approche de moi, je commençais à avoir peur. Je recule en même temps qu'il s'approche, mais au bout d'un moment le mur me bloque.

-Moi : Okan tu fais quoi là, biraksana beni ! (mais lâche-moi!)

-O : Tu me laisses pas indifférent, t'es trop belle !

-Moi : Mais va te f..

La porte s'ouvre d'un coup, et on voit.... Ayaz devant nous. Merde !