05

Je faisais la vaisselle avec ma sœur, les invités étaient entrain de boire le café.

-Hilal : Ben bu zenginleri anlamiyorum. ( Je comprends pas les riches.)

-Moi : Niye ? ( Pourquoi?)

-Hilal : Kahveyi bizim milli çayimizdan tercih ediyorlar. Türk çayi nasil sevilmez yaa ?! ( Ils préfèrent le café que notre thé. Comment ne pas aimer le thé turc sérieux?!)

-Moi : Aman bosver, zengin hayati iste. Onlari anlamamiz mümkün degil ! ( Laisse tomber, c'est la vie des riches. C'est impossible de les comprendre!)

-Hilal : Anlamakta istemiyorum zaten, ben hayatimdan memnunum. ( J'ai pas envie de les comprendre de toute façon, je suis contente de ma vie.)

-Moi : T'as pas d'autres choix de toute façon mdr.

-Hilal : C'est vrai.. enfaite c'est qui la fille ?

-Moi : Quelle fille ?

-Hilal : Bah je t'ai vu montée en haut, et elle t'a suivie.

-Moi : Ah.. c'est Lale, la copine à Ayaz si j'ai bien compris.

-Hilal : Güzel kiz. Ayaz'da fena degil yani.. ( C'est une belle fille. Ayaz est beau aussi..)

-Moi : Bref on descend ?

-Hilal : Pourquoi ?

-Moi : Bah on a fini la vaisselle, on a plus rien à faire dans la cuisine.

-Hilal : T'aimes pas parler d'Ayaz toi.

-Moi : Non ! J'ai ni envie de le voir, ni envie de l'entendre, et ni envie de parler sur lui.

-Hilal : Oulà mais tu le connais à peine et tu le détestes déjà.

-Moi : Hilal yeter, konusmak istemiyorum ! ( Hilal ça suffit, j'ai pas envie de parler!)

-Hilal : Toi tu n'as pas envie, mais tu sais très bien que je suis une grosse curieuse !

J'en ai marre de son caractère, elle fait tout mais vraiment tout pour tout savoir. J'ai jamais vu une fille aussi curieuse qu'elle ! Je la vois s'approcher de Sofia, une femme de ménage.

-Hilal : Sofia, je peux te poser une question ?

-Sofia : Bien sûre.

-Hilal : C'est qui ces invités ?

-Sofia : Des amis proches, ils se connaissent depuis très très longtemps.

-Hilal : Ah d'accord. Et leur fille, Lale, c'est la copine à Ayaz ?

-Sofia : A ce que je sache non. Mais je sais que les parents veulent que leur enfant se marie ensemble.

-Hilal : Toutes ces préparations, c'est pour ça alors ?!

-Sofia : Oui, Madame Sema fait tout pour leur plaire. Elle veut aucunes fautes, et pense beaucoup à l'avenir de son fils Ayaz.

-Hilal : Mais Ayaz est d'accord pour faire sa vie avec Lale ?

-Sofia : Vous êtes vraiment curieuse, mais je sais pas la réponse à votre question.

-Moi : Bref Hilal allez viens.

Je la tire par son bras, et nous descendons dans notre chambre.

-Moi : Mais ça va pas ? T'as pas de limites toi aussi comme Ayaz !

-Hilal : Vayy.. tu le connais déjà ?

-Moi : Non, mais..

-Hilal : Bref, je voulais juste savoir, tu sais très bien comment je suis.

-Moi : Ouais je sais.

-Hilal : Mais elle a dit qu'ils sont pas en couple. Pourquoi tu m'as dit que Lale est sa copine ?

-Moi : çünkü « Askim » deyip, kollarina atladi. ( Parce que qu'elle s'est jetée dans ses bras en disant « Mon amour ».)

-Hilal : Peut-être que c'était pour te prévenir.

-Moi : Prévenir de quoi ?

-Hilal : De rester loin d'Ayaz !

-Moi : Mais je m'en fou de lui moi. Elle fait ce qu'elle veut. Benim derdim zaten bana yeter, bide Ayaz'la ugrasmiyim. ( J'ai déjà assez de soucis, je veux pas qu'Ayaz en rajoute.)

-Hilal : Ne oldu ? ( Ya quoi?)

-Moi : Akif.. on s'est embrouillé.

-Hilal : Vous m'avez soûlée tous les deux. Je te vois jamais sourire avec lui.

-Moi : Bah si j'suis heureuse, tu vas pas savoir mieux que moi.

-Hilal : Si tu le dis.. Vasy j'suis crevée, bonne nuit !

-Moi : Toi aussi.

J'commence à me préparer pour dormir, et une fois dans le lit je repense à ma journée. Lale et Ayaz sont-ils vraiment ensemble ? Sofia a dit non, mais dès fois ils cachent leur couple. Sinon pourquoi Lale l'aurait appelé Mon amour ? Enfin bref pourquoi je m'intéresse ? Je m'en fou complètement de leur vie. Il faut absolument que je vois Akif demain.. il m'a manquée en plus.

Le lendemain matin, on se réveille et fait notre petit déjeuné tranquille. J'appelle Akif mais il me répond pas. Pas grave, j'irai chez lui. J'dis à ma mère que je sors et je prends le bus. Arrivée devant chez lui, je sonne la porte et c'est sa mère qui me l'ouvre.

-Elle : Ohh Rüya kizim, hos geldin. ( Rüya ma fille, bienvenue.)

-Moi : Hos bulduk yenge. Akif burda mi ? ( Merci tata. Akif est là?)

-Elle : Oui oui, vasy rentre.

-Moi : Non, il faut juste que je lui parle sur quelque chose.

-Elle : Tamam. ( Ok.)

Et elle part le chercher. Comme on se connait depuis notre enfance, nos parents croient qu'on est comme des frères et sœurs.

Je le vois enfin arriver.