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Il est actuellement 18h25 et je suis au bout. J'ai remplie touts les dossiers, les archives et ranger toutes les feuilles de monsieur le big boss. J'ai pris tous ses appels et rendez- vous. Il va avoir la semaine bien chargée.

Il me reste une dernière feuilles sur mon bureau. Elle concerne un projet de nouvelles technologies qui pourrait aider les populations pauvres en Afrique. J'y inscrit une dernière information puis me lève pour rejoindre l'Enfer. Encore.

Je toque à sa porte mais personne ne répond. Il doit être en déplacement.

Après quelques secondes de profonde réflexion je me décide à lui laisser la feuille sur son bureau. J'ai très envie de rentrer chez moi avant la petite fête.

J'ouvre la porte de son bureau.

Je me stope net.

Une soudaine envie de vomir me prends la gorge.

Une vision d'horreur.

Deux visages se tournent vers moi avec leurs airs surpris.

Je tourne vivement la tête en fermant les yeux.

- Oh putain ! Ils faut fermer la porte à clefs. Toujours fermer la porte à clef dans les situations comme celle-ci ! Balbutiai-je

Je souffle puis reprends :

- Je vous laisse cinq minutes pour vous r'habiller tout les deux !

Je claque la porte et me pince l'arrête du nez. Dans quoi me suis-je donc embarquée ?!

- C'est bon. M'annonce mon boss

Je rentre dans la pièce et me dirige directement vers le bureau. Quoique non, c'est là où ils ont... la table basse. La table basse c'est mieux.

Je me dirige vers celle ci, pose la feuille et repars toujours en claquant la porte.

Point de vue William

- Monsieur Davis, votre petit déjeuner est servis. Me dit ma gouvernante dans l'interphone

Je sursaute au son de sa voix et ouvre brusquement les yeux. Je grogne et appuis sur le bouton de l'interphone.

- Merci Amanda. Dis-je à mon tour

Je me frotte le visage et d'étend mes jambes.

Je roule sur le dos emmenant les draps avec moi et aperçoit comme toujours une bosse entre mes jambes. Super ! Je n'arriverais donc jamais à me débarrasser de cette érection matinale ?

Je décide d'aller me prendre une douche pour essayer de me vider avant le boulot, quand une main se pose sur mes abdos... magnifiquement dessinés soit dit en passant.

Je tourne la tête vers la personne couchée près de moi qui essaie tant bien que mal de me remettre dans mon lit.

Mon visage me dit quelque chose...

Aby ? Non.

Chloé ? Non.

Vanessa ! Oui. Non.

Carla ? Non toujours pas.

Je laisse tomber, comme si je me préoccupais vraiment de qui je ramène dans mon lit. Tant qu'elle est sexy et bandante, ça me va.

Quand je pense que depuis des années, aucune femme n'arrive à vraiment me satisfaire c'est pitoyable ! À croire qu'aucune femme n'arrive à la hauteur.

Je sais que je suis le meilleur coup de tout les temps mais bon, moi aussi j'aimerais avoir pour une fois un bon coup.

Franchement celle de cette nuit n'était pas très convaincante... après quelques coups de bassin seulement elle n'en pouvait déjà plus.

Je ne lui donnerai que 3/10. Pas plus.

J'enlève sa main de mon corps et me lève. J'ai faim.

- William où vas tu ? Reste encore avec moi me supplie t-elle

Je me retourne vivement vers elle et l'attrape par le coup ce qui lui provoque un mouvement de recul. J'empoigne plus fort son coup.

- Ne m'appelle pas William. C'est clair ?! Dis-je en la foudroyant du regard

Elle déglutis difficilement et hoche la tête positivement.

Je la relâche mais elle continue ça petite provocation :

- Pourquoi ne veux tu pas que je t'appelle par ton prénom ?

- Il est réservé aux intimes. Tu m'appelle Will comme tout le monde.

- Tu ne me considère pas comme une intime alors que nous avons passé une nuit ensemble ?! Me demande t-elle en s'asseyant en tailleur sur mon lit

Le drap glisse sur son corps. En quelques secondes, sa poitrine dépourvue de sous vêtement apparaît devant les yeux.

Elle n'a même pas le réflexe de se cacher. Preuve qu'elle a l'habitude dès regards des hommes sur elle.

- Non, je te considère comme une pute. Dis-je tout simplement avant de tourner les talons et de me rendre dans ma cuisine

***

Une fois douché, habillé, coiffé, et toute ma routine du matin faite je me dirige vers ma limousine qui m'attends et m'assois à l'arrière sur les sièges en cuir quand mon téléphone se met à vibrer m'annonçant l'arrivée d'un message.

De Père à moi

Fils, n'oubli pas ce soir, une fête est organisée en notre honneur dans une petite boîte non loin de l'entreprise. Je t'enverrai l'adresse plus tard. Je compte sur toi pour ta présence. Et vient seul ! Je ne veux pas voir une de tes poupées à cette soirée !

Je souffle d'exaspération, mon père ne me fait plus confiance question fille, depuis ce jour où il m'a surpris en plein ébats dans son salon.

Pour ma part ce n'était pas de ma faute ! Sa femme de ménage me faisait les yeux doux et me caressait quand elle passait près de moi.

Du rentre dedans quoi !

Elle était jeune et très sexy. Il ne m'en fallut pas plus pour la prendre sur le canapé quand mes parents eurent le dos tourné.

Malheureusement, mon père est revenus un jour plus tôt que prévus...

C'était il y a deux semaines, il doit passer à autre chose.

Une fois arrivé, je passe les portes de mon entreprise et me dirige directement vers les ascenseurs.

J'entre dans l'appareil et appuis sur le bouton du dernier étage.

Les portes se ferment quand une main les stoppes.

Une femme blonde, aux yeux bleus et aux formes plus qu'avantageuses entre dans la cabine.

Elle me regarde, me détaille et affiche un sourire en coin.

C'est femme est tout bonnement divine un gros cul et une bonne paire se seins. Que demander de mieux ?

Elle appuie sur un bouton.

Elle reporte son regard vers moi et me tend la main.

- Amber James. Me dit-elle bien trop sûr d'elle

- Will Davis. Dis-je en lui serrant la main

- Intéressant... Rajoute t-elle

Le reste de la montée se fait en silence. Quand Nous arrivons à son étage, elle me toise de la tête aux pieds et me dit avant de sortir :

- Si vous avez besoins de moi monsieur Davis, je serais à votre disposition.

Elle se lèche la lèvre inférieure et me fait un clin d'œil.

Coquine !

Je la gratifie d'un sourire.

Les portes se referment.

Une fois arrivé à mon bureau. Je m'installe et commence à travailler quand je me rappel que j'ai oublié quelqu'un, Avry.

Je sors de mon bureau et toc à la porte du siens.

Aucune réponse. Elle n'est pas encore arrivée. Pour un premier jour c'est bien décevant.

Je me décide à l'attendre.

Après plusieurs minutes, l'ascenseur ouvre de nouveau ses portes pour laisser apparaître mademoiselle Marchal en compagnie de... d'un homme qui la dévore des yeux. Qui est-ce ? Son petit ami ?

Je m'approche d'elle et commence mon sermon.