Résumé
Le gendre bon à rien cache ses puissances et influences pour toujours. Quand sa femme se fait insulter, il décide à percer à jour son vrai visage…
Chapitre 1 : Bon à rien
— Jeune maître, veuillez rentrer à la Capitale avec nous pour héritier de la propriété des Lambert.
— Votre mère aimerait vous présenter ses excuses pour ce qu’elle a fait d’autrefois. Elle souhaite que vous puissiez lui pardonner en gardant à l’esprit de l’intérêt général.
— En tant que clef de voûte du Pays H, les Lambert ne peuvent pas existent sans chef.
En regardant ce vieil homme qui s’incline avec respect, Yann Lambert ricane.
— Cette femme est une vraie vipère. Pour contrôler la famille, elle n’a jamais hésité à me chasser des Lambert et à me faire porter l’accusation de trahison en famille. Elle avait peur de ma vengeance, et alors elle m’a forcé à devenir un gendre ridicule et bon à rien, attaché à la famille de ma femme, dans cette petite ville nommée la Cité Fleuve.
— Maintenant, elle est gravement malade et vous commencez à penser à moi. Ce n’est pas trop tard ?
— Je m’habitue à être le gendre bon à rien des Lemaire. Je ne peux plus m’occuper des Lambert. Vous devriez partir.
Après avoir dit ces mots, Yann se retourne en jetant son sac à ordures dans la poubelle et part.
Bien que devenir l’héritier des Lambert choque le monde entier, cette idée ne lui vient pas du tout.
Dès qu’il a été chassé des Lambert, il n’a aucune affection pour sa famille.
Maintenant, il est le gendre des Lemaire, la famille de second ordre à la Cité Fleuve et connu pour son inutilité.
Personne ne sait qu’il était autrefois le jeune maître puissant des Lambert.
Cependant, tout cela est passager. Bien qu’il mène une vie misérable pour le moment avec quelques dizaines d’euros en tout, il ne le regrette pas.
Yann apporte des fruits à l’ancienne maison des Lemaire. Aujourd’hui, c’est le banquet d’anniversaire de Maître Lemaire où tous les parents seront là. La rivalité est inévitable dans une telle circonstance. Mais à cause d’Yann, toute la famille de sa femme, qui s’appelle Melissa Lemaire, deviendra tout l’objet de railleries.
Au début du banquet, les gens des Lemaire commencent à offrir des cadeaux à Maître Lemaire.
— Grand-père, je sais que vous aimez bien les antiquités. Voici la peinture de Paul Gauguin, Le Christ jaune, que je vous apporte tout exprès. Veuillez l’accepter.
Le petit-fils Jeremy Lemaire offre sa peinture en souriant.
— Grand-père, voici une pierre de jade que j’ai acheté chez un ami à l’étranger. J’ai dépensé beaucoup d’argent.
La petite-fille gâtée Sonia Lemaire passe son cadeau.
…
Tout le monde rivalise d’offrir des cadeaux à Maître Lemaire pour lui faire plaisir.
— Grand-père, pouvez-vous… me prêter 500,000 euros ? L’orphelinat n’a pas collecté assez de dons cette année. Il ne pourra plus subsister et les enfants là-bas deviendront sans abri… dit Yann au bout de la table.
Cependant, il s’agit d’une clameur publique.
Sa belle-mère des Lemaire Cindy Morin se lève directement, désigne Yann du doigt :
— T’es qu’un con ! Tu sais de quoi tu as parlé ?
La femme d’Yann, Melissa, est la plus belle femme de la Cité Fleuve. Ne s’attendant pas à cela, elle se lève de sa chaise à la hâte :
— Grand-père, Yann est mal réveillé. Oubliez ce qu’il a dit !
Quand elle a fini, elle pince fortement le bras d’Yann avec ses doigts pour l’avertir.
Il y a trois ans, Maîtresse Lemaire a insisté avant de mourir pour que Melissa se marie avec Yann. Melissa n’est désormais plus une femme splendide aux yeux du monde.
Pendant ces trois ans, Yann ne travaille pas. Il fait la lessive et vide la poubelle toute la journée, connu pour son inutilité, ce qui rend sa femme en ridicule.
Mais maintenant, elle est encore une fois compromise par Yann lors du banquet d’anniversaire de son grand-père.
— Je meurs de rire par toi ! Tu n’as pas offert de cadeau d’anniversaire à grand-père. Et maintenant tu oses lui demander 500,000 euros. Yann, tu n’avais pas de honte pendant ces dernières années ? Emprunter de l’argent à l’occasion de son anniversaire ? Tu essaies de le mettre en grande colère ?
Dit Jeremy, le jeune homme préféré par Maître Lemaire.
— Il est vraiment un con ! Moi, je dis qu’il l’a fait intentionnellement. Et puis, l’orphelinat n’est que son prétexte. Il voulait escroquer grand-père pour ses propres intérêts. Mais je doute qu’un tel con puisse avoir cette idée. Peut-être il est à l’instigation de Melissa.
La petite-fille gâtée Sonia se fait l’écho de son frère. Elle ne s’entend toujours pas bien avec Melissa et ne manque aucune occasion à salir la réputation de sa sœur.
Melissa est impliquée par les autres dans une accusation non fondée. Yann explique rapidement :
— Non, non, j’emprunte de l’argent à grand-père parce que je n’en ai pas assez. Je vais le rembourser dans quelques jours.
— Arrête de dire des bêtises ici. Tu es bon à rien et tu n’as même pas de travail. S’il te prête de l’argent, comment tu le rembourses ? demande avec mépris Jeremy.
— Oui, oui. C’est cet orphelinat de merde d’où tu viens. Viens-tu ici emprunter de l’argent pour faire à grand-père nourrir les bons à rien comme toi ? Il paraît préférable que ton orphelinat ferme sa porte, ricane Sonia.
Yann écoute ces accusations et serre les dents. À l’époque où il était sans-abri, c’est l’orphelinat qui l’a accueilli et l’a nourri. Le maintien de l’orphelinat est difficile pour le moment et il veut donner un coup de main. La situation est si urgente qu’il n’ait pas assez d’argent pour faire quelque chose. Il pensait donc à en emprunter à Maître Lemaire.
Il ne s’attend pas à une telle situation, car il pensait que tout le monde était gentil et voulait aider les enfants de l’orphelinat. En pensant à la difficulté de l’orphelinat, il contrôle sa colère.
Maître Lemaire est tout pâle. Il regarde Yann et crie :
— Comment oses-tu d’avoir fait ça ? Est-ce que tu es ici pour fêter mon anniversaire ou pour foutre la pagaille ? Va-t'en, toi ! Je ne peux plus te tolérer. Yann Lambert, tu ne seras plus autorisé à assister à tous les banquets des Lemaire.
— Grand-père, l’orphelinat est vraiment en difficulté aujourd’hui. Les enfants là-bas ont besoin de votre aide.
Yann ne veut pas abandonner et déclame sincèrement.
En voyant le visage sérieux d’Yann, Melissa soupire :
— Grand-père, ce que Yann a fait est pour sauver l’orphelinat. C’est où il a grandi. Il se prend d’affection profonde pour cet orphelinat. Je vous prie de donner un coup de main.
Patrick Lemaire, c’est-à-dire Maître Lemaire, fait la tête méprisante :
— Tu es embrouillée par ce con ? Allez-vous-en, tous les deux ! Ne ridiculisez-vous pas devant moi.
La mère de Melissa, Cindy prend la parole rapidement :
— Qu’est-ce que tu fais là ? Dépêche-toi de partir avec ce con ! Si tu mets Maître Lemaire à nouveau en colère, notre famille sera ruinée.
Impuissante, Melissa s’incline devant Patrick :
— Grand-père, je suis désolée.
Puis elle traîne Yann vers l’extérieur de la villa.
— Tu devrais bien surveiller cet oisif pour éviter qu’il dupe les autres et salir la réputation des Lemaire !
Les ricanements de Jeremy viennent derrière eux.
A l’extérieur de la villa, Melissa lâche Yann comme il est un déchet.
— Melissa, désolé. L’orphelinat est vraiment difficile en ce moment. Je n’ai aucun choix, alors je veux emprunter de l’argent à grand-père, déclare Yann.
Melissa répond avec une grande déception :
— A quoi servent ces excuses ? Tu as déjà offensé grand-père.
— Il veut acheter un immeuble de bureaux chez l’Entreprise Foncière Céleste. C’est très difficile à faire. Cette dernière méprise notre famille et ne veut pas nous vendre cet immeuble. Maintenant, je ne peux que l’acheter pour réparer tes torts.
— Je vais dans mon entreprise. Rentre-toi tout seul.
Puis elle se dirige directement vers l’avant.
— Melissa ! crie Yann.
Elle s’arrête, mais ne tourne pas le corps. Elle dit d’une voix étranglée :
— Yann, tu m’as trop déçue.
Puis elle part sans se retourner.
En regardant le dos solitaire de Melissa, Yann prend une profonde inspiration, honteux.
Après le départ de Melissa, il se dirige vers l’orphelinat.
Yann regarde la porte rouillée de l’orphelinat, très ému. Il y entre et voit pas mal d’enfants accroupis par terre sans savoir ce qu’ils font. Il s’approche et leur demande :
— Qu’est-ce que vous faites ici ?
Un groupe d’enfants lèvent leur tête et le reconnaissent. Puis ils montrent des sourires innocents.
Ces dernières années, Yann venait très souvent à l’orphelinat pour donner un coup de main quand il était disponible. Donc, tous les enfants le connaissent.
— Frère, nous arrachons des légumes sauvages. Nadia nous a dit que nous n’avions pas assez de nourriture. Avec ces légumes sauvages, nous pouvons conserver de la nourriture pour les petits frères et les petites sœurs, dit un enfant légèrement plus âgé.
Yann regarde les légumes sauvages trouvés par les enfants. Ce ne sont que de mauvaises herbes. Comment les petits enfants peuvent-ils distinguer les légumes sauvages ?
Plus il pense à cela, plus il se sent triste.
Après avoir dit quelque chose à ces enfants, il se dirige vers la porte de la chambre de Nadia. Il hésite, car il n’a pas pu trouver de l’argent pour l’orphelinat. Il ne sait pas quoi faire devant elle.
Il a été accueilli par l’orphelinat et c’était Nadia qui s’occupait toujours de lui. Dans ses yeux, elle est sa sauveuse.
La porte s’ouvre d’elle-même, Nadia sort de sa chambre et voit Yann. Très bienveillante, elle sourit immédiatement :
— Yann, tu n’as rien dit avant de venir. Entre et assois-toi.
— Nadia, je ne m’assois pas. Je sais que l’orphelinat est en difficulté. Je suis en train d’emprunter de l’argent. Ne vous inquiétez pas ! Je vais certainement réussir, déclare Yann.
— Ne soucie pas de l’argent. Aujourd’hui, une personne très gentille nous a fait don de deux millions yuans et nous a donné beaucoup de nourriture. Notre temps difficile est passé.
Nadia a l’air soulagée.
Yann est un peu surpris et lui demande :
— Une personne gentille ? Qui est-ce ?
— C’est moi, répond une vieille voix.
Yann se tourne et trouve un vieil homme sans savoir quand il était déjà derrière lui :
— Pourquoi vous ? Il demeure sombre, Je ne vous ai pas demandé de ne plus venir me voir ?
Ce vieil homme est Kevin, l’intendant des Lambert. Il soupire :
— Jeune Maître, je n’ai pas fini ma parole ce matin. Je sais que c’est difficile à accepter pendant un moment. Mais nous pouvons vous attendre que vous changiez d’avis.
Sur ce, Kevin sort une carte bancaire noir et la passe à Yann.
— C’est la carte noire illimitée de la Banque Mondiale. Il n’y en a que dix dans le monde entier. Elle peut être considérée comme la compensation que les Lambert offrent pour vos dernières années. D’ailleurs, votre mère a réussi à acheter l’Entreprise Foncière Céleste à la Cité Fleuve. Si vous signez ce contrat, leur futur Villa Céleste sera le vôtre.
— Je ne la veux pas. Revenez et dites à cette femme que je ne m’intéresse pas à tout ce qui concerne les Lambert. Ne me dérangez plus.
— Mais jeune Maître, l’orphelinat ne pourra pas pérenniser sans cette somme de l’argent. Les enfants seront sans-abri s’il ferme la porte.
Yann fronce les sourcils. Bien qu’il ne prenne pas la peine de dépenser de l’argent de sa famille, les enfants de l’orphelinat ont vraiment besoin de l’argent pour vivre.
Yann réfléchit à ce que Kevin a proposé et dit d’une voix grave :
— Combien d’argent y a-t-il dans cette carte ?
— Pour vous répondre, cette somme vous souffrira à acheter toute la propriété de la Cité Fleuve.
— Ne dites pas de bêtises ! C’est combien ?
— Dix milliards…