#Chapitre1️⃣ - 2
Lorsque je me raclais la gorge, il releva la tête et me regarda : au fait, je ne sais pas pour quelle occasion je dois me préparer.
- normalement, on devait sortir dîner mais je pense bien que diner ici serait une bien meilleure idée. Qu'en penses-tu?
- c'est comme vous voulez.
Heureusement que je m'étais légèrement maquillé les sourcils et les lèvres. Pas de fond de teint ni de far à paupières.
Alors qu'il allait prendre sa douche, je cherchais vite fait une robe simple dans ma valise avant d'aller me mettre sur la terrasse dont la vue qui donnait sur la mer m'éblouissait de plus en plus.
Et c'est là que le diner nous fut servi.
- alors dis-moi Sonia! Tu aimes parler de toi ou tu es là juste pour le boulot ?
- euh...je ne comprends pas !
- c'est....
Il me regarda avec insistance avant de continuer: c'est ta première fois ?
-oui!
Il ouvrit grands les yeux : je peux savoir pourquoi ?
- je ne préférerai pas !
- ok ie vois ! C'est ton premier voyage hors du Sénégal?
- oui...
De fil en aiguille, il réussit à me détendre et me faire rire. Je me surprenais à le lorgner pendant qu'il se concentrait quelques petites minutes sur son téléphone ou son assiette.
J'aurai pensé avoir affaire à un vicieux qui passerait vite fait aux « choses sérieuses » ou passerait le diner à me tripoter, mais lui avait les bonnes manières et n'avait rien à voir avec ce que je pensais.
Mais bon, les apparences sont souvent trompeuses. Et puis, s'il a payé pour m'avoir ici, c'est qu'il est habitué.
Louciy sama yone sakh ?
(Qu'est ce que j'en ai à foutre même ?)
Finis-je par me dire alors qu'il levait la tête pour me regarder pour la millième fois de la soirée
Nous étions restés sur la terrasse jusque très tard dans la nuit, contemplant la douceur et la beauté de cette ville avec ses lumières éblouissantes qui venaient échouer sur l'eau.
Il se leva et me tendit la main : on va dormir ?
Je le suivis et une fois dans la chambre, me décidais à lui demander ce qui me trottait dans la tête depuis le début de cette soirée : qu'est que vous voulez ?
- et si tu me tutovais ?
- d'accord!
- tout ce que tu m'offriras ! Fit-il en s'affalant sur le canapé, fermant les yeux aussitôt.
- vous...tu veux que je m'habille d'une manière particulière ou bien?
- je pense que la robe en tricot noire et ce qui va avec me ferait un grand plaisir ! Et stp, mets le biiou et des talons ! j'adore ça.
J'allais dans la salle de bain sans rien aiouter et me changeais. Une robe en tricot léger noir sous le quel se devinait un petit string en dentelle de la même couleur. En haut, rien.
J'évitais à tout prix de me regarder dans une glace et mis rapidement dessus un kimono.
Lorsque je sortis, il se leva aussitôt et vint vers moi : Mariama a eu raison de me dire que je ne serai pas déçu. Tu es magnifique.
Ses mots s'étaient accompagnés de son indexe qui me caressa le creux des seins. De son autre main, il me caressa la taille avant de tirer doucement sur la ceinture du kimono.
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-je vois que je ne me suis pas trompé. Il te va à merveille.
Ses lèvres s'approchèrent et alors que je levais les yeux pour le regarder, elles s'écrasèrent sur ma bouche avant que sa langue ne trouve le chemin de la mienne.
Il la fouillait comme un enfant fouillerait le sable à la recherche de sa pièce perdue.
Ses mains passèrent sur mon dos et échouèrent lentement sur le haut de mes fesses qu'il pétrit avec douceur, je devais l'avouer.
Sa bouche quitta la mienne pour longer mon cou avec sa langue et alla jusqu'à la naissance de mes seins dont il en caresser le teton.
J'étais étrangère à mon propre corps et sans que je ne le sente, ni le fasse exprès, mes mains n'avaient pas bougé de leur position : droits le long de mon corps.
Et je ne m'en rendis compte que lorsqu'il en prit une pour la poser sur son érection.
Grand Dieu ! Avais-je envie de crier.
Alors qu'il gémissait bruyamment au contact de mon téton, il s'arrêta et me contourna.
Sur mon dos, il y déposa des multitudes de suçons qui, sans que je ne le veuille, me donnèrent des frissons etranges.
Je me détestais à cet instant précis.
Je le sentis alors s'éloigner et alla se mettre sur le canapé : tu sais danser ?
Sa voix était habituellement rauque mais là, ça dépassait ce que j'avais connu.
Je me tournais et le regardais.
- est ce qu'on t'a déjà dit que tu étais belle?
- non !
- alors les hommes sont aveugles. Tu es divine...ton regard est... il est perçant et quand tu me regardes, je sens que je ne serai jamais à bout de surprise avec toi. Sois sûre d'une chose, tu es ma préférée à partir de maintenant et je ferai le tout pour que tu n'appartiennes qu'à moi.
Je ne fis pas attention à sa dernière phrase, même si c'était très blessant, sachant que ce serait la dernière fois qu'il me verra.
Je relevais le regard et avançais vers lui : tu veux que je danse sur quoi ?
Il prit une commande sur la table à côté de lui et mis en marche une musique dont je ne savais même pas d'où elle venait et en même temps la lumière de la pièce changea en quelque chose de plus soft, plus discret. On était à mi-chemin entre la pénombre et une lumière qui alternait le rouge et le jaune.
La musique, on aurait dit un mélange de mbalax et mapuka. Jamais entendu mais le rythme était incroyable et je savais ce qu'il attendait de moi en la mettant et ie n'en étais pas capable.
Je commençais alors à danser, à remuer mon ventre et je pense que ce bijou de corps était fait pour cela car sous la petite robe, elle scintillait comme un diamant au contact des lumières qui changeaient.
A mesure que je dansais, j'aperçus son regard devenir de plus en plus intense.
Lorsque je me tournais pour lui offrir le spectacle qu'il voulait en mettant cette musique, il se leva et vint se coller à moi. Je me dominais au mieux et ondulais des hanches, lui faisant ainsi plaisir.
Là, je vis une pluie de billets tomber de ma tête pour venir s'échouer à mes pieds.
Il en pleuvait comme je n'en avais jamais vu et à mesure qu'ils pleuvaient, son érection devenait de plus en plus raide sur mes fesses qu'il collait.
