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Moi : oui, pourquoi vouloir une maison alors que ton appartement
Aymen : j'ai toujours eu envie d'avoir ma maison
Je roule des yeux entre dans la chambre
Aymen : Lira !
Moi : quoi ?
Aymen : ne roule pas des yeux
Moi : ça va c'est bon
Aymen : ne le fait pas c'est tout
Je souffle, je me fais gronder comme une enfant.
Moi : et la tienne elle est où ?
Aymen : la dernière porte
Moi : ok.
Aymen : je te laisse t'installer après tu me rejoins en bas
Moi : des ordres, encore et toujours des ordres
Aymen : tu finiras par t'y faire
Moi : ce n'est pas le but
Il ne répond pas et descend.
Je descend les escaliers, il était là posé avec des papiers, les sourcils froncés. Il était concentré mais je remarque qu'il c'est changé et qu'il ne porte pas de haut. Je bave devant son corps, mon Dieu quel beauté ???
Moi : sur quoi tu travailles ?
Il se retourne puis dépose les papiers
Aymen : rien d'important
Moi : qu'est ce que tu fais dans la vie Aymen ? A par être un loup
Aymen : je suis le propriétaire d'une marque de centre de remise en forme. Thalasso ou salle de sport.
Moi : c'est vrai ? Comment ça s'appelle ?
Aymen : Ay'Kay
Moi : pour Aymen et Kaylin ?
Aymen : exactement
Moi : tu ne fais que ça ?
Aymen : il m'arrive d'organiser des soirées pour des personnalités.
Au moins il a dit la vérité
Moi : oui ta mère m'en a parlé
Aymen : pourquoi tu as pleuré tout à l'heure ?
Moi : pour rien, j'ai eu un coup de blues
Il ne me croyait pas n'insiste pas et j'apprécie.
Il y a un silence de quelque seconde puis en même temps nous commençons à parler
Moi : tu sais
Aymen : j'ai
On se tais et on se regarde
Aymen : vas-y
Moi : toi d'abord
Aymen : Lira
Moi : non toi d'abord
Aymen : ok, j'ai quelque chose pour toi
Je fronce les sourcils, il sort une boîte de sa poche
Aymen : je comptais le faire, au dernier moment juste pour bien t'emmerder mais ça que tu m'as dit ce matin, j'ai compris que pour toi c'était plus qu'un simple caprice.
Je ne disais rien et regardais que la boîte.
Aymen : je ne vais pas me mettre à genou mais
Il ouvre la boîte et je vois une magnifique bague !!!! ??
Aymen : est ce que tu acceptes d'être ma femme ?
J'étais choquée, j'étais vraiment très choquée. Mon cœur c'est serré dans ma poitrine, je m'y attendais pas. J'ai senti mes larmes venir à mes yeux, j'allais pleurer et je ne voulais pas, il risquait de se sentir trop frais.
Je relève les yeux vers lui mais je n'arrivais pas à supporter son regard.
Aymen : ça va être compliqué parfois, je suis autoritaire et
Moi : oui
Aymen : oui ?
Moi : oui enfin j'accepte
Ses yeux se sont mis à briller mais je n'ai pas le temps de m'y attarder car il m'embrasse. Il m'embrasse tendrement comme si il avait peur de me faire mal. J'étais tellement heureuse à ce moment là. J'allais l'épouser, enfin j'allais l'épouser en étant d'accord.
Nous étions en train de nous embrasser passionnément, il me tire pour que je me mette sur lui.
On s'embrasse jusqu'à ce qu'il arrive dans sa chambre. Elle était marron foncé, seul le tapis était clair mais je n'ai pas vraiment eu le temps de m'y attarder, il m'allonge sur le lit et lui sur moi.
Aymen : a par lui qui a
Moi : personne
Il me retire mon haut avec précaution puis mon short donc je me suis retrouvé en sous vêtements devant lui, j'aurais du arrêter ce qu'il se passait je le sais mais je n'ai pas pu.
Il a embrassé chaque parcelle de mon corps lentement, d'abord mon cou puis ma poitrine puis mon ventre avec une lenteur à me rendre folle.
Il me retire ma dernière protection, mon dernier rempart. C'est très déstabilisant de se retrouver nu face à quelqu'un surtout quand il vous regarde comme il le fait.
Il se relève pour à son tour se mettre nus. Quel chef d'œuvre ??. Il est sculpté à la perfection. Je remarque que son sex est tendu à l'extrême???.
Aymen : t'es sur ?
Je hoche la tête puis il revient se placer au dessus de moi. Peut être que c'était une erreur de faire ça, sûrement même mais sur le moment je ne pensais à rien d'autre que d'être à lui totalement.
Il m'embrasse à nouveau, passionnément. Sa main droite croisé dans la mienne et sans que je m'y attende, il s'insère lentement très lentement en moi.
Moi : Oh mon dieu
C'était en train de me tuer? ! Ça faisait 8 ans et croyez moi c'était refermé, comme si rien ne c'était jamais rien passé et la c'était horriblement douloureux.
Aymen : regarde moi
Je le regarde, il m'embrasse et s'insère plus en moi. Il ne cessait de s'insérer, c'était interminable ?. Il attend quelques secondes que je m'habitue à sa présence puis entreprend des mouvements. Au début c'était douloureux puis ça a finit par passer.
Les minutes défilent sans que je m'en rende compte, j'avais perdu la notion du temps. Je gémissais de plus en plus et il augmentait la cadence au fur et à mesure de mes gémissements. Il grognait dans mon cou alors que ma voix se faisait de plus en plus entendre. J'étais au bord de l'explosion et je crois qu'il l'a remarqué et que lui aussi n'allait pas tarder puisqu'il se mit à mettre des coups plus sec et fort. Puis j'ai explosé dans un gémissement long et il me suivit directement.
Il s'écroule sur mon corps, il respirait fort et moi j'étais haletante. Mon dieu , alors c'est ça qu'on ressent quand on fait l'amour ?
Il finit par se mettre à côté de moi en tirant pour que je place ma tête sur son torse.
Aymen : on aurait pas du faire ça
Moi : je sais
Aymen : donne moi ta main
Je lui tend et il m'enfile la bague. Elle était magnifique, toute simple avec un diamant au milieu.
Aymen : cette fois c'est bon
Je ne regardais que la bague autour de mon doigt ( je me félicitais intérieurement d'avoir une manucure) .
Aymen : qu'est ce que tu allais dire ?
Moi : que j'acceptais le mariage même si tu ne m'avais pas demandé mon avis.
Aymen : oh alors je peux reprendre la bague !
Moi : pas du tout ! Elle est la preuve que j'ai gagné
Il sourit en coin, il est magnifique quand il fait ça. J'étais tellement heureuse et j'étais épuisé. J'avais les yeux fermés et le sourire au lèvre, j'étais en train de partir dans le monde du sommeil.
Moi : je t'aime tellement.
Le lendemain je me réveille, j'ai bien dormi, son lit est confortable en plus son corps était chaud. Donc je me réveille seule dans le lit, je repense à ce qu'il c'est passé la veille. On aurait pas du le faire mais ce qui est fait est fait, ça ne sert à rien de s'arrêter dessus.
Je repensais à sa demande et je regardais la bague quand j'ai eu un flash.
Dite moi que c'est dans mon rêve que j'ai dit ça, par pitié dite moi pas que je l'ai dit à haute voix. Dite moi pas que je lui ai dit je t'aime, s'il vous plaît.
La j'étais pas bien, pas bien du tout J'étais même très mal.
« Bien dormi ? »
Je relève les yeux vers la porte, il est là dans un jogging noir et sans haut comme d'habitude, une tasse de café à la main.
Moi : oui et toi ?
Aymen : assez.
Je le regardais pour savoir si je lui avait dit mais il ne laissait rien paraître. Putain mais je suis trop conne !
Aymen : qu'est ce qu'il y a. ?
Moi : rien
Aymen : c'est hier c'est ça ?
Moi : de quoi hier ?
Aymen : ce qu'on a fait
Moi : ah, non ça va, je le vis bien même si il aurait été préférable de ne rien faire
Aymen : alors c'est ce que tu as dit.
Je le regarde avec de grands yeux, putain je lui ai dit, je lui ai dit que je l'aimais ce n'était pas dans mon rêve !
Je crois que je suis devenu rouge, j'aurais aimé être partout que d'être ici.
Aymen : tu ne dit rien ?
Je secoue la tête, une enfant, je réagissais comme une enfant mais je n'assumais plus du tout le je t'aime.
Aymen : ok, viens manger, je dois me rendre au bureau aujourd'hui.
Je me lève, j'étais encore nus et je crois que ça lui a fait de l'effet pcq ses yeux se sont mis à briller. Je suis allée m'enfermer dans la salle de bain et j'ai pris une bonne douche, une douche qui va me remettre les idées en place.
