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02

Comme je vous l’ai su bien dire, je me demande si sa en vaut la peine d’aller voir ce Charms après tout je ne me plains pas. J’ai la belle vie, une voiture des tas de fringues à la mode, un compte en banque pas mal rempli par mes multiples dragueurs. Mais tout çà je le dois aux hommes, je n’ai jamais vraiment rien eu par moi-même.

Mais aujourd'hui j’ai besoin de m’accomplir, de m’épanouir en tant que femme diplômée, j’ai besoin de travailler. Je sors de ma voiture, il fait chaud comme d'habitude, la voiture de mon fiancé Brice n’est pas là. Il est 19h, il n’est sûrement pas encore rentré du boulot.

Je monte les escaliers en me disant faut que j’aille voir mon oncle a qui je n’ai jamais dis que je cherchais du boulot. Il me faut un boulot, aussi petit soit il. Dans la maison, je jette un coup d’œil dans le frigo et constate que la ménagère a préparé. J’entends une clé dans la serrure de la porte, c’est lui.

Brice : Bonsoir mon bb.

Moi: Bonsoir chéri.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse tendrement comme d'habitude. Il sent bon même après une journée de boulot.

Moi: Comment a été ta journée?

Brice: Fatigante comme d'habitude et toi tu as fait quoi de ta journée? Tes recherches avancent?

Je n'aimais pas trop qu’il me pose cette question, j'avais l’impression qu'il me mettait la pression mais avec juste raison.

Moi: Non pas vraiment mais demain j'irais chez mon oncle. Par contre j’ai vu Rolande aujourd'hui, elle m’a parlé d’un de nos anciens camarades de classe qui gère sa société de communication. Je vais peut être aller lui rendre visite avec mon cv.

Brice: Bien tu as raison, il ne faut négliger aucune piste mais surtout ne te met pas la pression mon bb. J’aime bien rentrer et te retrouver à la maison, je peux encore m'occuper de nous deux.

Il me sourit, j’aimais cet homme, il était très protecteur et rassurant. Je le débarrassai de sa mallette et lui enleva sa veste. On passa une belle soirée tranquille à manger et à regarder la télé dans les bras de l'un de l’autre avant d'aller à 22h nous coucher. Les histoires du Messager Justomer Djidago. Le lendemain matin quand je me levai, Brice était déjà parti. J'ai fait un brin de toilette, pris mon petit déjeuner et je me suis habillée. J'ai mis une robe tailleur blanche, il fallait que je sois plus élégante que d'habitude. A ce moment mon téléphone a sonné, Rolande.

Moi: Allo miss Rolande?

Rolande: oui ma chérie c’est comment?

Moi: Je suis là dis donc, me voici qui part au boulot.

Rolande : Tu as raison hein, la recherche de boulot c’est un boulot aussi. Bon je t’appelais justement pour te dire que j’ai eu Charms au téléphone pour lui parler de ta recherche de boulot et pour demander s’il recrutait.

Moi: D’accord et il a dit quoi ?

Rolande: Bon il m'a dit qu'il ne recrutait pas en ce moment mais que tu pouvais passer le voir à son bureau, qu'il allait voir ce qu'il pouvait faire.

Moi: Ce qu'il pouvait faire? Je ne demande pas la charité ma chère. En plus un ancien camarade de classe je ne veux pas les choses de la honte hein ma copine.

Rolande: Sandrine, toi aussi va seulement on ne sait jamais. Quand on cherche le boulot on cherche partout, il t'attend ce matin à 10h. Je t’envoie son numéro de téléphone et l’adresse par sms. Pardon ma chérie, sape toi bien hein, tu me mets les lolos là en valeur tu sais que çà marche à tous les coups.

On a éclaté de rire au téléphone.

Moi: Ok pour ça tu me connais non ? Envoie trucs là je verrais. Je dois passer voir mon oncle et merci encore avocate du diable.

Rolande : De rien ma belle, insulte moi seulement mais tu me tiens au courant, on s’appelle dans l’après midi. À toute.

Je raccrochai, je n’avais pas du tout envie d'aller voir ce Charms Bankolé. Tu vois un peu quand tu as eu un camarade au lycée qui mourrait seulement derrière toi et toi tu l’ignorais et que des années plus tard tu viens le supplier pour un poste non?

Çà me mettrais mal à l'aise mais Rolande avait arrangé le rendez-vous pour moi donc c'était ingrate de ma part de ne pas y aller. Je mis ma paire de talons hauts noire préférée et je descendis direction je vais voir mon oncle.

Sur le chemin je reçus le sms de Rolande avec l’adresse et le numéro de ce fameux Charms que je ne pris même pas la peine d'enregistrer. Je garai devant de chez mon oncle que j’ai oublié d’appeler avant de venir j’aurais dû lui passer un coup de fil.

Je pris mon téléphone pour lancer son numéro et après les salutations mon oncle me fait savoir qu’il n’est pas dans la ville mais il m’a promis de m’appeler dès son retour. Bon j’allais faire quoi maintenant ? J’étais bien sapée et tout.

Est ce qu'il fallait que j’aille chez Charms? Oh après tout qu’est ce que j'avais à perdre. Je ne venais pas le supplier pour un boulot je postulais auprès d’un Directeur d'entreprise c'est tout à fait normal. En plus un ancien camarade de classe. Les histoires du Messager Justomer Djidago. Je jette un coup d’œil à ma montre 10h20, Humm je suis en retard. C'est vrai que je n'avais pas vraiment prévu d'y aller. Bon je ne vais pas rentrer chez moi oi8maintenant je vais y aller. Je roule en essayant de me rappeler au maximum de lui, son visage, ses manières. C'est fou çà on est de la même génération et lui il a déjà une société florissante?

Vous voyez alors les adolescents au lycée qui se prennent souvent pour les plus beaux et les plus cools de la classe là c'est toujours eux qui finissent chômeurs professionnels. Mais les ringards là, ceux qui étaient toujours sales avec des rares chaussures aux pieds c'est eux qui demain deviennent des PDG. Comme quoi arrêtons de croire que le lycée c’est la vraie vie, enfin bref.

J’arrive devant l'immeuble que Rolande m'a indiqué et je me gare. Je jette un coup d’œil dans mon rétroviseur avant et je me repoudre un peu. Je saisis mon attaché case et descend de ma voiture pour entrer dans l'immeuble.

Je vais à l’accueil, des affiches publicitaires de différentes marques égaient la pièce. Je reconnais plusieurs publicités et je découvre qu’elles ont été faites par cette boite. Je demande à voir monsieur Charms Bankolé.

"Vous avez rendez vous?" me demande la dame à l’accueil.

Moi : oui je suis même en retard.

Elle passe un coup de fil rapide et me donne un passe 4ème étage. Je la remercie et prend l’ascenseur, je commence à paniquer un peu, moi qui d'habitude si sûre de moi. Au 4ème étage, à la sortie de l’ascenseur, je m’avance vers une autre dame qui a été visiblement prévenu de ma venue.

"Madame entrez, il vous attend" en m’indiquant une porte.

Je pousse cette porte et me retrouve dans un grand bureau très froid. Au fond de la pièce je vois un jeune homme assis sur une grande chaise bureau marron. Il n'a pas levé la tête, j’ai tout de suite remarqué qu’il est vêtu d’une chemise légèrement déboutonnée qui laisse voir un collier en or sur un début de torse musclé. Un charisme impressionnant se dégage de lui.

Enfin il lève la tête vers moi et je perds tous mes moyens. Dieu qu'il est beau! Il se lève, contourne son bureau et s'approche de moi. Il est très grand dans les 1m90 au moins et malgré mes talons hauts, je ne faisais pas sa taille. Il avance vers moi et me fait un sourire en me tendant la main.

Charms: Bonjour Sandrine.

Et me voilà en face de lui avec une voix morte et crapuleuse.

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