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CHAPITRE HUIT

    Que fais tu?

    

    Anette

    

    Avant qu'elle ne s'en rende compte, elle fut saisie par les lèvres d'Antoine. Elle retint son souffle en sentant la douceur de ses lèvres plus que la force avec laquelle ses bras l'entouraient.

    « Annette... » Il prononça son nom comme si c'était un délice sur ses lèvres. Mais plus que tout, comme s'il s'agissait d'un murmure douloureux, d'une supplication.

    La seule réponse qu'elle put lui donner fut de tourner la tête pour éloigner ses lèvres des siennes.

    Il ne pouvait pas succomber à la tentation. Pas ici, au milieu de la rue, où elle se sentait complètement exposée.

    Au bout d'un moment, les yeux d'Antoine la fixant, intenses et pleins de désir, elle reprit sa respiration à un rythme relativement normal.

    Son corps était pressé contre le sien. Elle sentit son érection entrer en collision avec son corps et pendant un moment elle eut peur, sachant que c'était un territoire dangereux et inconnu pour elle. Elle était vierge et avait l'intention de le rester jusqu'à son mariage avec Pierre.

    Peu importe à quel point faire l'amour avec Antoine peut sembler excitant et merveilleux. Il ne l'aimait pas, donc ils ne feraient pas l'amour, ils auraient des relations sexuelles.

    Il n'en profiterait que pour se faire plaisir au prix de son amour pour lui.

    "Je ne peux pas le faire," lui dit-il, "tu ne peux pas m'embrasser comme si rien ne s'était passé entre nous." Cela ne peut plus se reproduire.

    "A quoi pensais-tu quand je t'ai dit de me donner une semaine, de nous donner une semaine?" Il fouilla dans les poches de son pantalon et la regarda avec un sourcil levé. — Pensais-tu que je proposais d'aller dans une chapelle pour prier tous les jours ? Il s'est moqué d'elle et cela l'a remplie de colère.

    « Je ne sais pas à quoi je pensais quand j'ai dit oui. » Il sortit une de ses mains de sa poche et ouvrit la portière pour monter dans la voiture.

    — Voyons à quoi vous pensiez — Antoine se pencha sur elle et l'embrassa délicatement sur le front. Anette retint son souffle à son contact.

    Il avait 24 ans et n'avait jamais ressenti de sa vie ce qu'Antoine lui causait.

    Il sentait cette pression sur sa poitrine et le tremblement dans ses mains, il n'avait jamais ressenti ça avec personne, du moins pas de cette façon.

    La sensation de l'avoir près de lui était merveilleuse, mais elle en voulait plus et elle était sûre qu'il n'allait pas lui donner ça.

    — Je vais monter dans la voiture parce que je suis fatigué, j'ai eu un vol nul et j'ai besoin de dormir. — affirma-t-il en essayant d'empêcher sa voix de trembler — je n'entre pas parce que tu me l'ordonnes.

    "Tu vas monter dans la voiture parce que c'est la seule option qui te reste."

    —Tu sais quelque chose Antoine ? J'en ai marre que tu veuilles diriger ma vie ! Il fut surpris par la profondeur de ses propos. Tout comme c'était ce qu'il faisait, gérer sa vie à sa guise, même sans l'avoir à ses côtés, il connaissait chacun de ses mouvements, et cela, quand il l'avait découvert il y a quelques instants, lui avait montré qu'elle ne s'était jamais éloignée de lui, du moins pas physiquement.

    Être fier de savoir qu'elle n'était pas devenue folle ? c'était probable.

    Mais la vérité était qu'elle voulait continuer sa vie et être avec quelqu'un qui l'aimait vraiment.

    Anette baissa les yeux et se retrouva à regarder l'entrejambe d'Antoine comme si cela la fascinait. Elle voulait le toucher, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi cette réaction à son corps.

    J'étais vierge par amour de l'interdit !

    Il ne devait pas penser au sexe. à quoi diable pensais-je ? Pourquoi as-tu ressenti tout ça ?

    "Je ne sais pas quand tu comprendras que tu m'appartiens." Tu es ma femme et il y a des détails qui ne changeront pas. Monte dans la voiture, Annette. Nous rentrons à la maison.

    -Allons chez toi. elle l'a corrigé. Sa maison ne serait jamais la sienne.

    -Nous allons chez moi. À toi, qui que ce soit, mais tu vas monter dans cette fichue voiture tout de suite.

    A la suite de ses paroles, Antoine tapa du poing sur le capot et la voiture vibra.

    J'allais monter dans la voiture.

    Je n'avais pas de choix.

    Pour le moment.

    "Je ne vais pas coucher avec toi.

    « Ne reviens pas sur ta foutue parole, Annette. C'est tout ce qu'ils ont mec

    Dix minutes plus tard, ils montaient dans l'ascenseur, se dirigeant vers le sixième étage où se trouvait le luxueux appartement d'Antoine.

    -Ou est mon sac? Je t'ai dit qu'il y a mes affaires...

    — C'est une petite valise, je suis sûr que tu ne la manqueras pas.

    C'est ma valise. -plaindre.

    - Laisse la fille.

    Antoine lui lança un regard irrité et ouvrit la porte de l'appartement.

    Annette regarda l'immense appartement devant elle.

    Antoine la fixa, absorbant chaque détail, clignement des yeux et respiration d'elle.

    « Tu ne vas pas passer ? — dit-il après un silence gêné — je suis sûr que tu devrais te reposer. Tu as dit que tu étais assez fatigué du vol et je peux te faire un café si tu préfères. Je sais que tu aimes le café noir.

    "Merci," essaya-t-elle de s'exprimer sans paraître plus étonnée qu'elle ne l'était.

    Abasourdi, était une meilleure expression.

    L'appartement ressemblait à un terrain de football, spacieux et tapissé de poils noirs, ornant un salon avec un canapé et une table en verre, tout à fait élégant et sophistiqué, tout comme son mari.

    De l'argent suintant, à tel point qu'il agaçait.

    Au moins ça l'énervait, parce qu'inconsciemment, elle ressentait au moins.

    Elle venait d'une petite ville sans grand luxe, d'autant plus après que son père a mis l'entreprise en faillite.

    " Annette. " D'un ton dur et sans émotion, Antoine l'appela à nouveau.

    -Aller. — J'avais l'impression d'entrer dans la maison du grand méchant loup.

    Et qu'elle ne sortait pas le cœur intact.

    

    

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