La rencontre
J'ai vécu toute ma vie à rêver d'obtenir justice pour mes parents en tuant leur assassin qui n'est personne d'autre que madame Smith...
Il ya vingt ans, je l'avais vu en face de moi tuant mon père avec un couteau. Depuis ce jour là, je ne l'ai plus jamais revu en face, si c'est n'est à la télévision.
Elle est devenue populaire, puissante et très dangereuse. Toute la ville tremble rien qu'en attendant son nom. Elle n'est pas une cible facile..
Je me suis rapprochée de son beau fils, je lui ai vendus mon innocence pour pouvoir aller jusqu'à elle..
Jamais, je n'aurai imaginé la revoir dans un supermarché aussi banale que celui-ci. Je suis un peu suprise mais très heureuse.
Je meurs d'envie de la revoir en face. Voir ce visage qui a tué mes parents. Je ne sais pas si je vais me retenir lorsqu'elle sera en face de moi. Juste parce que j'ai entendu qu'elle soit ici, jai le corps qui tremble.
...
_Allez-y tout le monde,on se met de côté. Laissez le passage à la dame.
Une demoiselle nous force à nous écarter du chemin. Je suis dans les nerfs..
Les demoiselles continuent à nous orienter vers un coin trop serré...
_Que faites vous Mlle, je n'y entre pas là-bas. Dis-je, en désapprobation.
_S'il vous plaît Mlle, nous n'avons pas d'autres choix. Nous devons d'abord nous occuper de madame, puis nous reviendrons à vous.
_Si vous voulez privilégier certaines personnes dans votre magasin à cause de leurs statuts, alors pourquoi ne pas écrire sur une plaque ou sur une fiche l'inscription réservé aux personnels de haute classe! Comme ça nous les pauvres nous ne nous aviserons pas à pointer nos nez par ici.
_Thalia, arrête de créer une scène veux-tu !! Rejoins nous et laisse la demoiselle faire son travail. Dit Nicolas.
_Je ne veux énerver qui que ce soit compris ! Ai-je dit aux demoiselles les mains vers le ciel. Vous allez me laisser faire mes achats librement puis je pourrais m'en aller sans créer de scène.
_Mademoiselle, s'il vous plaît arrêtez d'être dramatique vous voulez bien. La dame attend dehors.
_Je m'en fiche qu'elle patiente dehors ou dans sa voir. Ce que je réclame ce sont mes droits.
_De quel droit parlez-vous? Me demande un personnel de la sécurité. Je me retourne immédiatement vers lui et lui fait face la tête haute.
_Je parle de mon droit entant que clients,monsieur. Je réponds en croisant mélodieusement mes bras autour de ma poitrine.
_ Vous devez apprendre à respecter tous vos clients. Vous ne devez pas privilégier certains clients et défavoriser les autres.
Je me retourne et regarde la foule des gens qui étaient serrées dans un coin.
_Nous sommes les premiers personnes à être venue pour faire nos achats. Vous avez l'obligation de nous respecter, peu importe la somme d'argent que vous recevez de nous. C'est vous même qui les aviez inscrit sur chaque article. C'est n'est pas parce qu'une dame prestigieuse arrive que vous devez nous sous-estimes et sous-estimer la somme d'argent que nous pouvons payer. Non, je refuse cette injustice.
_Mlle, nous nous sommes déjà excusez auprès de vous. La dame a eu une urgence...,comprenez nous une seconde.
_Ah, elle a eu une urgence !! Et nous alors? Croyez-vous que nous soyons ici parce que nous aimons passer toute la journée à ne rien faire? Et du coup, nous venons regarder vos articles pour brûler le temps...um?
_J'ai pas dis celà Mlle, excusez moi vous interprétez mal mes mots. Je vous prie de m'excuser.
_Non, c'est moi qui vous prie de m'excuser moi ainsi que tous ceux qui sont ici monsieur!
_Mademoiselle...!!
_Non, il n'ya pas de Mlle qui tient. C'est moi qui vous prie au nom de tous ceux présents ici de nous excusez d'avoir choisir votre magasin pour faire le choix de nos articles pour qu'en fin de compte vous commencez à nos insulter, à nous serrer dans un coin comme si nous étions des confitures que vous conservez dans une miniscule boîte pour la cause d'un seul homme...,parce qu'il se trouve que cette personne ait de l'argent plus que nous tous ici réunis. Mais la seule question qui brûle mes lèvres est:
«Cet argent a t'il une valeur autre que la nôtre?»
Je crie.
Je peux voir de la déception dans les yeux de l'homme. Il pensait pouvoir m' intimider à cause de sa tenue, mal il ignorait à qui il venait faire face.
Je me tais un moment après que Djamel m'a saisie par le bras. Je vois la peur dans les yeux des clients. Certaines femmes avaient la main sur leur bouche. J'ai su qu'elle était là.
Soudainement, je commence en avoir froid. Je suis comme congelé tout d'un coup. Djamel et Nicolas avaient également un regard de peur. Ils ont baissé leur regard contre le sol. Je me retourne doucement pour regarder ce qui les frustré autant même si j'avais déjà idée de quoi peut il s'agir.
Je me retourne lentement...puis, petit à petit, je lève mes yeux pour les poser sur ceux de ma tante.
Je frissonne en voyant son visage...
Elle a 53 ans aujourd'hui et sa beauté n'a pas disparu. Elle toujours belle selon les photos d'elle et maman que j'ai eu de tante Didi après mon dix huitième anniversaire.
Si elle n'avait été la meurtrière de mes parents, je l'aurai prise tendrement dans mes bras en ce moment car elle ressemble à ma mère qui me manque comme deux gouttes d'eaux. C'est vraiment dommage que je ne puisse le faire parce qu'en regardant sa face, j'éprouve que de la haine et du dégoût.
J'ai encore dans ma tête, son visage de sorcière alors qu'elle nettoyait le sang de mon père qui était sur son beau visage après l'avoir sauvagement abattu.
J'ai encore dans ma tête la petite voix de Dolyn qui pleurait sans cesse:
«Thalia vient avec nous et sa réponse qu'elle a donné en séparant nos mains; elle ne vient pas avec Dolyn.»
Je me souviens qu'elle avait beaucoup pleuré alors que sa mère versait du pétrole autour de la maison pour s'assurer que je ne sorte pas de là vivant.
J'ai encore dans ma tête les cris aigu que je poussais essayant de réveiller mes parents.
C'est horrible, j'ai envie de pleurer. J'ai envie de sauter sur sa gorge et la décapiter ici en public pour prendre ma revanche.
Je la regarde dans les yeux, j'ai des organes en feu. Mon instinct me force de lui sauter à la gorge. Je bouge instinctivement pour m' aventurer vers elle.
_Ne fais pas. Murmure Nicolas en me retenant fermement par le bras.
Je serre les dents et la regarde.
Elle marche pour me faire face. Elle est accompagnée de deux demoiselles dont j'ignore les visages. Je ne sais pas s'il s'agit de mes cousines Sarah et Dolyn ou des de ces belles-filles. Et s'il s'agit vraiment de mes deux cousines, vais-je pouvoir encore les reconnaître?
_Alors, s'est-elle la demoiselle qui a eu le crain de me mettre en attente ? Demande t'elle aux personnels.
_Oui madame, nous vous prions de bien vouloir nous excuser car nous n'avons pas pu faire quelque pour faire taire la demoiselle et vous servir à temps. Alors, nous sommes prêt à baisser nos articles de 50% pour vous.
Après avoir entendu cela, je lève immédiatement la tête et regarde l'homme. Il a peur et garde la tête baissée. Je regarde les autres, ils ont également les têtes baisser.
Je soulève la mienne pour leur prouver que j'ai pas peur de cette femme prestigieuse malgré sa puissance. Je sais qu'elle est une meurtrière et doit sa fortune grâce au manigances et stratégies les plus banales d'un voleur peut avoir recours pour acquérir des richesses avec l'égoïsme à l'appui. Il n'ya rien de vrai sur elle et sur l'histoire de cette fortune que raconte les médias et les réseaux sociaux.
_Elle est audacieuse en plus. Dit elle avec toujours ce ton tranquille de femme réfléchi que j'attends à la télé selon les journalistes.
_Excusez-moi madame, mais je ne le suis pas plus que vous. Je dis la tête haute.C'est vous qui êtes audacieuse et mal poli pour avoir demander à ces personnes de bafouiller le droit des clients au détriment des vôtres.
Elle est choquée et se rabaissée.
_En plus vous avez une autre audace à me contredire!! S'exclame t'elle nerveusement en changeant sa position.
_Je ne fais que dire la vérité madame. Acceptez une fois dans votre vie que vous avez eu tort de bien souvent vous faire plaisir d'abord en oubliant les autres.
Elle me regarde très en colère.
_Vous ne pensez qu'à vous tout le temps. Je poursuis la langue bien tendue. Et quoi, les autres? Ils n'ont pas le droit de vivre peut-être? Je demande accompagnée des gestes corporel et les mains levées dans l'air.
_ Si vous commencez à penser aux autres madame, vous verrez des choses d'un autre œil. Et peut-être seriez-vous honnête envers vous-même pour la toute première fois dans votre vie.
Elle est choquée et les filles également. Je sens les doigts de Djamel crisper sur mon épaule gauche. Je tourne légèrement mon visage pour la regarder. Mon visage a changé à cause de la colère que je retiens dans moi. Il faut que ça sorte.
Il y'avait un calme absolument maintenant dans le magasin. Tous le monde me regarde comme si j'avais des cornes. Oui! Des énormes cornes sur ma tête qui me poussent à parler ainsi cette femme prestigieuse et crainte.
Soudainement, Fabien Smith mon amant ouvre la porte et entre.Il était au téléphone. Il était obligé de raccrocher en remarquant l'atmosphère ennuyeux dans le milieu.
Il marche vers nous et je change de position d'expression immédiatement.
Quand nos yeux se croisent, je frissonne et fuis son regard. Il me regarde comme s'il ne m'avait jamais vu auparavant et je fais de même.
_Que se passe t'il maman? Demande t'il après avoir posé sa main sur l'épaule de Madame Carmen.
_Rien, c'est rien, mon fils.Dit-elle presqu' en souriante. Elle ne me quitte pas des yeux.
Je suis sur le choc. Je m'attendais qu'elle lui raconte tout sur une table de colère. Mais là,elle a juste simplifier mes provocations.
_ Je vous trouve irrité maman!! Dis-moi ce qui se passe.
_C'est cette fille folle qui a irrité ma maman en là ridiculisant devant tout le monde. Dit l'une des demoiselles avec elle. Elle ose me pointer du doigt.
_Quoi?! S'exclame nerveusement Fabien. Qu'est-ce qu'elle a dit pour irrité maman?
_Elle a insulté maman disant qu'elle était égoïstes et prétentieuse. Elle a pointé du doigt son éducation.
_Vous avez vraiment fait? Me questionne nerveusement Fabien.
Je ne réponds pas.Je suis comme avoir perdue ma langue tout d'un coup.Je suis entrain de voir ma chance d'entrer dans cette famille partir en fumée.
Je dois m'excuser pour ne pas me donner la raison de perdre ma seule clé porte bonheur. Si non,je devrais dire à dieux à ma vengeance.
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