#chapitre3️⃣
Point de vue de Lina
Cela fait des heures que je suis assis par terre sur le sol humide
Je vais devenir folle
Je n'en peux plus
Les pleurs des gens torturés à côté de moi m'ont empêché de fermer les yeux Et je connais maintenant chaque recoins de la cellule à force de passer des heures ici, à m'ennuyer
J'ai la tête qui tourne et mes membres sont douloureux
J'entend des pas dans les couloirs
Ils sont plusieurs
Ils s'arrêtent devant ma cellule
- ouvre Antonio. dit une voix rauque que je reconnaîtrais parmi mille
La porte s'ouvre dans un fracas
Je relève la tête pour voir en face de moi Antonio et Kail, les seconds d'Alvaro, et lui se trouve derrière.
Les mains dans les poches.
Les deux hommes se placent au coins de la cellule , s'adossant au mur , tandis qu'Alvaro se rapproche de moi, se baissant à ma hauteur .
Ses sourcils sont froncés et il a le regard noir
Au fond de moi je me pisse dessus , clairement Mais je montre complètement l'inverse en le regardant, avec difficulté je l'avoue
Une de ses mèches de cheveux retombent sur son front, il est habillé d'une veste noir et d'un pantalon noir. Son tshirt noir moulant fait ressortir son corps athlétique. Et ces tatouages sont bien visibles sur ces bras.
Mais non surtout ne pas se laisser distraire
Cet homme est un mafieux dangereux.
mais extrêmement séduisant, me souffle ma conscience
Il tire une chaise pour venir s'y asseoir, en face de moi
-Bien j'ai pas de temps à perdre, tu me dis ce que je veux savoir et je te tue rapidement ou tu continues à jouer l'ignorante et je te torture des pires façons possibles en te laissant pourrir avec les insectes. m'expliqua t'il sèchement
Aucun ne me tente à vrai dire
- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dises bon sang? m'exprimais-je dans l'incompréhension.
- Putain tu….gronda t'il
Mais il fut couper par son acolyte de droite, Kail
- les codes d'accès. coupa t'il d'une voix douce et calme.
Ce qui lui vaut un regard noir de la part d'Alvaro
Les codes d'acces?
Putain oui les codes d'accès
« Un soir au bar, un homme plutôt bien défoncé c'était assis sur un tabouret en face de moi pendant que je nettoyais les verres
Il a commencé à me raconter sa vie alors je l'ai écouté se plaindre de sa femme, de son travail et de toutes sortes d'autres trucs futiles
Puis un homme est arrivé, m'a jeté un vif coup d'œil pour le reporter sur l'homme bien défoncé, il lui parlait , j'écoutais d'une oreille attentive puisque l'homme qui venait d'arriver était bien remonté contre quelqu'un
Puis il m'a demandé un stylo, que je lui ai prêté.
Il a sorti un papier de sa poche et a écrit des numéros, de la ou j'étais je n'arrivais pas à comprendre son écriture à l'envers
L'homme a donné le papier à l'alcolo mais lui ne comprenait pas ce qui était écrit.
L'homme lui a soufflé les nombres en s'énervant et lui disant qu'il était un bon à rien
Et par la suite trois hommes sont arrivés derrière eux, et on commencé à se battre
Encore une fois j'avais l'habitude, les bagarres de fin de soirée, entre défoncés
La seule chose qui a attiré mon attention c'est le bout de papier encore posé sur le bar
L'homme n'avait pas eu le temps de le récupérer étant donné qu'il se battait
Je l'ai prit sans réfléchir et je l'ai glissé dans mon sac a main, avant de partir de mon service»
C'était donc ça, ces numéros étaient en faite un code d'accès Recherchés par la moitié des mafieux du pays.
Si j'avais su j'aurais jamais pris le bout de papier
-.. je me répète une dernière fois c'est clair? Les codes d'accès. tonna Alvaro d'une voix glaciale
J'ai repris mes esprits , ils me fixaient tout les trois
Alvaro était au bord de la crise de nerfs à me crier dessus comme si j'étais une gamine
- Qu'est-ce que j'y gagne moi? A vous donner ces codes. risquais-je
- Putain mais on s'en bat les couilles de ce que t'y gagne, donne ces foutus codes d'accès .hurla Alvaro
Il s'était relevé de sa chaise et m'avait plaqué contre le mur, il serait ma gorge avec force.
Je ne respirais plus, je ne sentais plus l'air et putain je le sentais mal pour la suite
- Eh Alvaro la ragazzina (gamine) ne peut plus respirer. lança Antonio
Alvaro me relâcha et je m'écroula au sol
Je ne pouvais plus respirer ma gorge, me piquait, et j'étais à la limite de la crise d'asthme
- Parle et je te jure que si les prochains mots de ta bouche ne sont pas par rapport au code d'accès je te bute. dit Alvaro d'une voix faussement calme
Entre deux respirations mal contrôlé je lui répondis.
- Les .. cod.. es d'accès sont.. chez moi. dis-je avec difficulté
- Bien alors allons faire un tours chez toi dans ce cas. lança t'il la voix rauque en se redressant.
[….]
On était de retour dans la voiture , aux mêmes places
Moi toujours écrasé entre les deux bras droit d'Alvaro
J'ai remarqué que Kail me lançait des regards auxquels je n'ai pas répondu
Pourtant c'était celui qui me faisait le moins peur ,je crois que c'était le plus jeune des quatre. Il devait avoir mon âge.
Et puis il inspirait la gentillesse et je n'aurais jamais deviné qu'il était mafieux si je l'avais croisé dans la rue
Alvaro parlait au téléphone puis il raccrocha avec toujours les sourcils froncés , sûrement une mauvaise nouvelle
- Y'a un problème patron ? demanda Antonio
- Non aucun. répliqua t'il simplement en passant une main dans ces cheveux.
On était parti en direction de chez moi, vers mon appartement pour récupérer les codes d'accès Car j'avais informé à Alvaro que les codes se trouvaient dans mon appartement
Je ne savais pas quand le trajet vers celui ci se terminerait mais j'espérais le plus tard possible
Parce que après ça , Alvaro allait me tuer
L'ambiance dans la voiture était plus que tendu malgré que Antonio essayait de détendre
L'atmosphère en racontant des blagues et des anecdotes sur les trois autres
Ce qui n'a pas du plaire à Alvaro qui lui répétait de la fermer si il voulait pas mourir maintenant
Et à chaques menaces, Antonio se taisait 30 secondes pour recommencer de plus belle
J'ai compris qu'Alvaro ne mettrait pas ces menaces à exécution
Leur relation était bien plus forte qu'un simple bras droit
Ils étaient comme des frères.
Les anecdotes que Antonio racontaient était plutôt drôle et intéressantes et si je n'étais pas menacé de mort j'en aurai profité pour les chambrer
Mais je n'ai rien dit , j'ai continué à écouter et j'ai regardé le paysage le temps d'arriver
On est arrivé 10 minutes plus tard , je suis descendu sans attendre, heureuse de retrouver mon chez moi
Seulement la , il y avait quatre hommes armés derrière moi
En me voyant avancer rapidement vers mon appartement, Alvaro m'a attrapé le bras
Je lui ai lancé un regard noir mais il n'a pas réagi
On est montés jusqu'à mon étage, le troisième, puis j'ai pris les clés de secours sous un pot de fleurs et j'ai ouvert ma porte
- Va chercher les codes d'accès on t'attend la ‚essaye pas de t'enfuir. m'ordonna Alvaro
Promis je vais essayer
Kail, Antonio était monté avec nous alors que Diego était resté en bas
Je suis allée vers mon tiroir de chambre, la où j'avais laissé le papier avec les codes
Je n'étais pas très a l'aise du fait que ces hommes se trouvaient dans mon salon à m'attendre alors j’ai rapidement ouvert mon tiroir
et j’ai vu
absolument rien
mon tiroir était vide
vide
le bout de papier n'y était pas
enfin il n'y était plus
J'étais sûr de l'avoir rangé ici après être rentrée.
J'en été sur , je n'avais pas bu ce soir là donc j'avais les idées en place
Mais il n'y était plus , c'était impossible
J'ai quand même cherché dans mes autres tiroirs, sous mon lit
J'ai complètement retourné ma chambre pour retrouver ce foutu bout de papier
Mais rien
Il était introuvable
J'ai commencé à paniquer , quelqu'un était venu chez moi pour le prendre
Mais surtout,
Quand Alvaro et ses hommes dans le salon sauront que je ne l'ai pas . Ils vont me tuer
Ils vont sûrement croire que je leur ai mis à l'envers sauf que putain
On me l'a volé
J'ai entendu du mouvement dans le salon, signe qu'Alvaro s'impatientait
J'ai cherché une solution , ma fenêtre était la seule
3 eme étage, fais chier , si je saute , j'allais vraiment avoir mal.
J'ai rapidement enfilé rapidement un jogging et un t-shirt pour remplacer ma robe
Et j'ai ouvert ma fenêtre , l'air été frais , il devait être dans les alentours de 14 heures
Ma rue n'était pas passante, personne ne pouvait me porter secours
Mais de toute manière je ne pense pas qu'ils se seraient frottés à la mafia italienne
Je ne pouvais donc compter que sur moi même
J'étais en stress
J'ai entendu des pas venir dans la direction de la chambre
La porte s'est ouverte dans un fracas
Et j'ai sauté
Pour me raccrocher à un rebord du 1 er étage, heureusement j'ai des réflexes .
Je m'étais quand même égratigné tout les bras mais peu importe
J'ai relevé la tête pour apercevoir Alvaro de là ou j'avais sauté
Il est vite rentré dans la chambre pour sans doute prévenir les autres de ma fuite
De toute façon je n'avais pas d'autres solutions, il m'aurait tué quand il aurait su que je n'ai pas les codes
Je suis descendu et j'ai couru dans le sens inverse de la voiture, la où se trouvait Diego,
J'étais pied nu sur le sol , j'ai vite rejoins le centre ville
Je n'ai pas osé regarder derrière moi, il était sûrement à ma poursuite
Où aller ?
Je n'avais personne
La police ? inutile
contre la mafia il ne pourrait rien faire
En faite personne ne pouvait rien faire contre la mafia
Fais chier
Les gens me reluquaient , sûrement du à mon allure de folle mais tant pie
Je fuyais pour ma vie
Mais j'ai entendu un long klaxon et puis rien
Plus rien
A suivre…
