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Chapitre 5

****Deux jours après****

****Dimanche****

****Cécile****

Le lendemain matin, nous nous étions tous dirigés à l'église comme à l'accoutumée car c'était un dimanche. Nous étions en froid avec ma nièce Kylie depuis un moment déjà et on ne se parlait que pour des choses vraiment importantes.

Kylie m'en voulait surtout d'avoir raconté son affaire de voyage à mon mari.

C'est donc dans ce climat là que nous vivions depuis un moment et dans lequel nous nous rendions à l'église ce jour-là. Elle était assise derrière avec les enfants, pendant que Tony et moi étions aux sièges avants :

Gabriella : Kylie, tu es plutôt calme aujourd'hui.

Jude : justement, depuis que nous avons quitté la maison, tu n'as rien dit.

Esther : elle est probablement de mauvaise humeur à cause de son parfum qui s'est cassé ???. Dit-elle avant qu'ils n'eclatent tous de rire.

Kylie : ce n'est vraiment pas drôle Esther. Et surtout ne m'énerve pas.

Esther : sinon quoi ? Tu vas me frapper ??

Kylie : je te préviens juste de ne pas m'énerver.

Esther : Hum en tout cas moi j'ai seulement dit la vérité, car depuis cet incident tu es de plus en plus silencieuse.

Après qu'elle ait dit cela, la colère de Kylie s'enflamma et elle voulut aussitôt s'en prendre à Esther :

Kylie : je t'ai dit de la fermer et de ne pas m'énerver Esther ?

Esther : aïe ! Maman ?!

Cécile : Kylie ! Qu'est-ce qui te prend ?

Kylie : c'est elle qui n'arrête pas de me chercher.

Cécile : certes mais je te rappelle que nous sommes dans la voiture en ce moment, et ton oncle est entrain de conduire, alors un peu de maîtrise s'il te plaît.

Kylie : oui mais c'est elle qui m'a provoquée, tu pourrais t'en prendre à elle aussi.

Cécile : oui mais c'est toi la grande sœur donc contrôle-toi.

Kylie : ??

C'est donc après que j'aie calmé la situation de cette façon que l'ordre revint aussitôt dans la voiture :

Cécile : excuse-nous mon chéri.

Tony : t'inquiète pas. Les enfants c'est toujours comme ça.

Quelques minutes après, nous étions finalement arrivés à l'église. Le culte se déroulait merveilleusement bien et l'atmosphère était magnifique.

Après que le culte ait pris fin, et au moment où j'étais entrain de saluer les autres frères et sœurs de l'église, j'aperçus Jordan qui venait vers moi rapidement :

Jordan : maman Cécile !

Cécile : Jordan ?! Dis-je avant de lui faire un câlin.

Jordan : comment vous allez ma maman ?

Cécile : très bien et toi ?

Jordan : ah pas autant que ça maman. Vous avez du temps pour parler un peu ?

Cécile : oui bien-sûr. Qu'y a-t-il mon garçon ?

Jordan : en fait il s'agit de Kylie.

Cécile : Kylie ? Vous vous êtes disputés?

Jordan : on peut dire ça oui.

Cécile : sur quoi encore ?

Jordan : je ne sais pas si elle vous a déjà parlé de son affaire de bourse et tout.

Cécile : oui elle m'en a parlé.

Jordan : voilà ! Je ne sais pas si j'ai mal fait mais quand elle m'en a parlé, je lui ai immédiatement dit que ce n'était pas une bonne idée du tout. Du coup elle pense que je suis jalouse d'elle et que je ne veux pas qu'elle parte.

Cécile : eeh mon fils laisse ! Je croyais que j'étais la seule à vivre ça avec elle.

Jordan : donc vous aussi ?

Cécile : laisse mon fils. Depuis vendredi elle ne me parle même plus.

Jordan : c'est pas vrai ?

Cécile : non seulement que j'ai essayé de l'en dissuader, mais son oncle aussi. Malheureusement elle ne veut écouter personne.

Jordan : franchement, Kylie m'étonne beaucoup. Je ne la reconnais plus

Cécile : moi non plus Jordan. J'ai passé douze années avec elle, jamais je ne l'avais vue comme ça.

Jordan : ? qu'est-ce qu'on peut faire alors ?

Cécile : ah je ne sais pas hein !

Jordan : pourquoi ne pas en parler au pasteur ? Il pourrait essayer de la convaincre.

Cécile : je doute qu'elle se laisse convaincre par qui que ce soit mais essaie quand même.

Jordan : moi ??

Cécile : bah oui, et tu veux que ce soit qui ? Ne compte pas sur moi pour le faire en tout cas.

Jordan : mais maman...

Cécile : elle m'en veut depuis vendredi parce qu'elle a appris que j'avais raconté ça à mon mari, tu peux imaginer donc si elle apprend que je l'ai dit au pasteur ?

Jordan : ? mais Kylie elle a quoi au juste ?

Cécile : ah je ne sais pas mon cher. Mais essaie de voir le pasteur, peut être que lui il réussira cet exploit.

Jordan : d'accord je monte le voir tout de suite.

Cécile : d'accord !

Jordan : Merci maman et bon dimanche à vous.

Cécile : à toi aussi mon fils. Bye !

Jordan : Bye !

****Une semaine après****

****Kylie****

Le jour du voyage approchait à grand pas, et je vous avoue que je ne le réalisais pas encore. Moi qui pensais que je n'allais pas étudier cette année, voilà que non seulement j'allais le faire, mais j'allais de surcroît le faire à l'étranger.

J'étais donc sortie ce jour-là avec Édith. Nous nous étions rendues au grand marché afin de faire quelques courses pour le voyage.

Nous avions décidé un moment de marquer une pause afin de souffler un peu tellement nous avions acheté beaucoup de choses.

Kylie : tu peux imaginer qu'elle a osé même le dire à mon oncle ?

Édith : non ?

Kylie : si ! Et elle l'a également amadoué afin que ce dernier me persuade aussi de rester.

Édith : ce n'est pas possible ! Ils sont tous contre toi ou comment ?

Kylie : je me le demande aussi. Et même les enfants ont désormais adopté une attitude bizarre envers moi.

Édith : ah tu vois ? Je t'avais dit non ? Jamais ils ne se réjouiront de ton bonheur en fait. C'est ça l'être humain

Kylie : je ne sais plus quoi faire. J'ai juste hâte que tout ceci finisse et qu'on parte finalement.

Édith : moi je t'avais dit de venir habiter chez moi en attendant, tu n'as pas voulu.

Kylie : Édith, je ne peux faire ça. Peu importe ce qui nous divise en ce moment, les Zola sont ma famille et ils ont beaucoup fait pour moi.

Édith : oui mais c'est parce qu'ils avaient besoin d'une nounou pour leurs enfants et tu as joué ce rôle pendant des années.

Kylie : ?

Édith : mais oui! Voyons les choses en face, s'ils avaient suffisamment des moyens pour se prendre une nounou, jamais ils ne t'auraient hébergée. La preuve en est qu'aujourd'hui ils n'ont plus besoin de toi vu que les enfants ont grandi, c'est pourquoi ils n'ont pas voulu te payer les frais. Une façon pour eux de t'expulser.

Kylie : ce que tu dis a du sens tu sais ?

Édith : bien-sûr que ç'a du sens. C'est toi qui es naïve en fait.

Kylie : ??

Édith : et c'est justement pour ça que ta tante ne m'a jamais aimée, elle sait que je suis véridique et que j'eveille ta conscience.

Je dois avouer que ses paroles m'avaient beaucoup fait réfléchir au point où je commençais à penser qu'elle avait complètement raison. Tout ce qu'elle disait cadrait parfaitement avec les réalités que j'avais vécues durant toutes ces douze années, et celles que je vivais présentement.

Pendant donc que j'étais en pleine réflexion et qu'Edith continuait de parler, j'entendis aussitôt mon téléphone sonner :

Kylie : allô ?

Pasteur : bonjour ma fille !

Kylie : bonjour pasteur ☺️ !

Pasteur : comment vas-tu ?

Kylie : très bien merci et vous ?

Pasteur : je vais bien aussi. Es-tu disponible aujourd'hui pour parler ?

Kylie : avec moi ??

Pasteur : oui, c'est avec toi que je parle en ce moment n'est-ce pas ??

Kylie : oh oui je vois ! En fait pour le moment je suis au grand marché, dans des courses donc je ne sais pas trop.

Pasteur : et tu en auras pour longtemps ?

Kylie : bon, je ne sais pas trop ! Tout dépendra de mon amie.

Pasteur : Je vois ! Quoiqu'il en soit, je suis au bureau jusqu'à 22h donc quand tu auras fini tes courses, tu peux passer, je t'attendrai.

Kylie : d'accord pasteur.

Édith : c'était qui ?

Kylie : mon pasteur !

Édith : ah okay ! Il voulait quoi déjà ??

Kylie : il n'a pas pu me le dire par téléphone. Il m'a juste dit qu'il voulait me voir.

Édith : j'espère que lui aussi ne va pas essayer de te dissuader de faire ton voyage.

Kylie : non je ne pense pas ?, je ne lui ai encore rien dit.

Édith : toi non mais tu oublies ta tante ?

Kylie : je ne pense pas qu'elle le lui ait dit. Elle sait très bien que je n'apprécierais pas.

Édith : hum espérons. Allez viens, on va continuer nos achats.

Kylie : d'accord.

Après donc avoir poursuivi nos achats Édith et moi, nous étions aussitôt rentrées chez elle afin de déposer lesdits articles, avant que je ne prenne congé d'elle :

Kylie : ma chérie, je ne sais vraiment pas comment te dire merci. Que serait ma vie sans toi ?

Édith : je t'ai toujours dit d'arrêter d'être sentimentale, tu n'écoutes pas pourquoi ????

Kylie : ??? excuse-moi bébé, c'est juste que je suis folle de toi.

Édith : moi aussi je suis folle de toi bébé ??

Kylie : ?? bye ! On se voit demain.

Édith : bye bébé ! Dis-moi quand tu es à la maison.

Kylie : d'accord !

Après donc m'être séparée d'elle, je me dirigeai aussitôt au bureau du pasteur et ce dernier me reçut :

Pasteur : je suis très content de te voir ma fille. Hier nous n'avons pas eu le temps de parler

Kylie : oui j'avais une affaire à régler urgemment juste après culte. Je n'avais pas attendu la fin du culte.

Pasteur : je comprends. Sinon ça va ?

Kylie : très bien et vous ?

Pasteur : ça va aussi. Et tes études ?

Kylie : mes études comment ça ?

Pasteur : ton université, tu as finalement choisi une dans laquelle tu vas étudier ?

Kylie : pasteur, attendez s'il vous plaît. Avec tout mon respect, n'est-ce pas à vous que j'avais dit la dernière fois dans ce bureau même que je n'allais pas étudier faute de frais académiques ?

Pasteur : si mais bon, tu vois...

Kylie : pasteur s'il vous plaît, dites-moi ce qui se passe au juste. Je sais que ce n'est pas en vain que vous m'avez fait venir ici.

Pasteur : Oui tu as raison mais doucement ma fille, calme-toi, d'accord ? On va parler calmement...

Kylie : c'est ma tante qui est venue vous raconter que j'allais au Maroc n'est-ce pas ?

Pasteur : ??

Kylie : je le savais ?

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