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Chapitre 05

Dans le couloir, Mariam se dirigea vers la chambre de sa sœur, Jessica, pour s’assurer que tout allait bien. Elle ouvrit la porte avec précaution. Jessica sous la douche, perdue dans ses pensées érotiques, se caressant avec abandon. Les gémissements étranges qui s'échappaient de la salle de bain inquiétèrent Mariam, faisant naître en elle un mélange de préoccupation et de curiosité. Elle décida alors de s'approcher prudemment de la douche pour vérifier que sa sœur allait bien.

— Jessica, est-ce que tout va bien ? Sa voix trahissait son inquiétude.

— Oui, grande sœur. Jessica répondit d'une voix étouffée par l'eau.

— Tu es sérieuse là ? Mariam sentait toujours une pointe d'anxiété dans sa voix.

— Oui, je termine et je te rejoins à la cuisine. Jessica tenta de paraître rassurante, mais ses propres émotions étaient troubles.

— D’accord, tout à l’heure. Mariam hésita un instant, mais finit par sortir de la chambre, son esprit encore préoccupé par les bruits étranges venant de la salle de bain.

Pendant ce temps, Jessica avait cessé ce qu'elle faisait, ses pensées troublées par la présence de sa sœur. Elle se concentra enfin sur sa douche, mais une boule d'anxiété pesait toujours sur son cœur.

Mariam s'affaira dans la cuisine, se laissant absorber par la préparation du dîner, un léger souci étincelant dans ses yeux alors qu'elle jonglait entre les casseroles et les ingrédients. Jessica, sa sœur, vint lui prêter main-forte, son visage illuminé d'un sourire complice, ravivant une complicité enfantine entre elles. Pour un moment, les rires et les plaisanteries remplirent l'air, leur lien fraternel vibrant à travers chaque échange.

Alors que le repas prenait forme, Jessica s'éclipsa soudainement vers le salon, attirée par le film que John regardait à la télévision. Dans son short et son t-shirt moulant, elle émanait une aura de séduction involontaire, elle échangea quelques mots avec John avant de prendre place. Soudain, le regard de John sur Jessica se transforma, passant de la simple conversation à une contemplation chargée d'une nouvelle intensité, oubliant momentanément le lien de parenté qui les liait. Ce n'est que lorsque Mariam les interrompit, annonçant que le dîner était prêt, que John retrouva brusquement ses sens, conscient à nouveau de la présence de sa femme à côté de lui.

Dans le silence qui suivit, alors qu'ils se dirigeaient vers la salle à manger, un sentiment étrange imprégnait l'air, une tension discrète teintée d'incertitude et de conscience aiguë des frontières qui séparent la familiarité de l'inconnu.

De l’autre côté…

Dans l'appartement, l'excitation palpable se mêlait à une tension croissante entre les deux hommes que Jessica avait croisés au restaurant. Éric, sûr de lui, revendiquait sa primauté dans l'approche de la femme mystérieuse.

— Dine, laisse-moi savourer cette beauté en premier," insista-t-il. "Après tout, c'est moi qu'elle a abordé en premier et je l'ai présentée à toi. Elle est de mon genre, tu le sais. Laisse-moi la gérer."

Dine, cependant, avait d'autres idées en tête.

— Tu te trompes, Éric. Cette fille est pour moi. J'ai déjà un plan pour la séduire. Elle est simple et je suis convaincu qu'elle partage notre appétit pour le plaisir charnel. Elle n'a parlé que de sexe, posant des questions pour évaluer nos compétences. Je suis impatient de voir ce qu'elle peut faire avec ce corps ensorcelant.

Une bataille silencieuse s'installa alors entre les deux hommes, chacun convaincu de sa propre légitimité.

— Finalement," proposa Éric, "pourquoi ne pas faire un pari ? Celui qui réussit à la conquérir en premier gagne."

Dine sourit. "Ça me va. Mais sache que sur ce terrain, personne ne m'égale."

Ainsi, les deux hommes se préparaient à rivaliser pour l'attention de cette mystérieuse femme, tandis que leur lutte d'ego prenait forme dans leur appartement.

Résidence de Samy…

Samy et sa femme Charlotte avaient fini de dîner, partageant quelques moments de complicité en débarrassant la table. Charlotte, épuisée par sa journée à l'hôpital, avait décidé de rester un peu plus longtemps dans la cuisine pour préparer quelques choses pour le lendemain. Pendant ce temps, Samy se dirigea vers leur chambre à coucher, laissant derrière lui les bruits apaisants de sa femme s'activant dans la cuisine. En entrant dans la chambre, il remarqua la télévision allumée dans le salon et l'éteignit machinalement avant de se rendre dans leur chambre. Une fois dans leur chambre, il s’allongea sur le lit en attendant sa femme.

Charlotte, de son côté, se sentait épuisée et coupable de ne pas pouvoir consacrer plus de temps à son mari. Malgré ses efforts pour jongler entre sa carrière exigeante et sa vie personnelle, elle se sentait souvent impuissante face à la fatigue et au stress. En rejoignant Samy dans la chambre, elle ressentit un mélange d'amour et d'inquiétude pour leur foyer.

— Mon amour, murmura-t-elle doucement en s'installant à côté de lui dans le lit, je suis désolée si je suis moins présente ces derniers temps. Je sais que ça a été difficile pour nous deux. Es-tu sûr que tout va bien entre nous ? Tu sembles distant, et ça me préoccupe. Tu n’as plus envie de me faire l’amour ?

Samy se redressa lentement, sentant une bouffée d'irritation monter en lui à la question de sa femme.

— Mon amour, sérieusement ? Tu sais très bien à quel point tu es importante pour moi. Je vois tout ce que tu fais pour nous, pour la famille. Tu te tues à la tâche au boulot, et même après une journée épuisante, tu trouves encore la force de t'occuper de nous. Les enfants, quand ils ne sont pas chez leur grand-mère, c'est toi qui les prends en charge. Tu ne me laisses jamais manquer de rien. Alors pourquoi cette insistance sur le plaisir charnel ? Tu sais que tu es à moi, que c'est ton devoir de me satisfaire. Bien sûr, j'ai envie de toi, mais je te laisse tranquille pour que tu puisses te reposer.

— Parce que tu penses que j'ai besoin de repos ?

— Mais ma reine...

— Pas de "mais". Je vais enfiler cette lingerie que tu aimes tant, et on va s'occuper sérieusement de ça. Les enfants ne sont pas là, donc je pourrai gémir aussi fort que je veux sous tes caresses, dans toutes les langues que je connais.

— Ha ha ha !!! Arrête, chérie.

— Prépare-toi, mon chéri, ce soir je vais te faire oublier toutes tes excuses.

— Waouh !

Sur ces mots, Charlotte se leva pour aller revêtir l'ensemble sexy dont elle avait parlé.

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