#episode5️⃣
Un mois plus tard.
Un mois maintenant que Badra a épousé Tina et il vit le parfait amour avec celle-ci.
Il a acheté une maison qu'on pourrait qualifié de château et ils vivent le parfait amour dans cette demeure.
Un mois qu'il n'a pas mis les pieds chez Amizo, un mois qu'elle n'a pas vue l'ombre de son mari, un mois qu'elle vit une grossesse douloureuse et un mois également qu'elle ressent l'envie de faire l'amour avec son mari bien sûr.
Tina: chéri je t'avais dis que je devais sortir
Badra : oui mon cœur vas-y , je dois aller au boulot également
Elle fait un bisous à son mari puis monte à bord de sa nouvelle voiture Nissan V8 offerte par son mari.
Il dépense n'importe comment quand il s'agit de sa femme, il lui achète pratiquement chaque semaine des bijoux en or ou des sacs, habits , chaussures et parfums coûteux.
Badra est l'homme le plus heureux , il est fou amoureux de sa deuxième femme comme au premier jour et la première n'existe plus. Il est toujours sur sa position, il dit toujours ne pas être le père de l'enfant que porte Amizo.
Chez Amizo...
Elle essaye de vivre du mieux qu'elle peut sa grossesse qui lui rend la vie difficile. A son jeune âge elle a du mal à supporter toutes ses douleurs et ceux de Badra également.
Belle-mère : je t’ai inscrite à l'université ISFMI donc tu commences le lundi In Sha Allah
Amizo : non maman je n'ai pas envie en plus c'est jusqu'à Sotuba, c'est loin
Belle-mère : ce n'était même pas une demande mais un ordre, tu ne veux rien faire de ton avenir
Amizo : si mais je n'ai pas la tête à tout ça
Belle-mère : je te comprend , je sais que dans ton état on préfère rester à la maison loin des regards de tout le monde mais ce n'est pas ça qui va te donner un avenir meilleur
Amizo : mais je n'ai plus goût à la vie
Belle-mère : cela arrive à tout le monde a un moment donné de notre vie et chez toi c'est normal vue que tu as vécue beaucoup de chose étant jeune donc sache que cet enfant que tu as dans ton ventre va te donner goût à la vie
Amizo : j'ai peur maman
Belle-mère : ton effronté de mari t'as fais quitté l'école et maintenant qu'il n'est plus dans ta vie tu dois reconstruire ton avenir, je suis au courant qu'il n'a pas remis les pieds ici depuis son mariage.N'est surtout pas peur, il te reste juste quatre mois avant l'accouchement
Amizo : d'accord maman , je commence alors les
Belle-mère: qu'est ce qui ne va pas , tu as mal quelque part
Amizo :…
aiiiiiii..mon…ventre…..je…vais…mourir…aaaahhhh
Belle-mère : ne redit plus jamais ça , viens on va à l'hôpital
Amizo : aaaaahhhh...
Elle pleure à chaude larme , elle se tord de douleur et sa belle-mère n'a que ses deux yeux pour pleurer rien qu'en pensant que tout ceux ici est de la faute de son fils. Si elle le pouvait et bien elle aurait endurée à la place de sa belle-fille toutes ses souffrances accumulées pour rien.
C'est la quatrième fois qu'elle fut obligé d'emmener sa belle-fille à l'hôpital à cause de la grossesse qui l'a fatigue autant.
Le docteur a peur pour sa survie et pour lui ce n'est pas correcte qu'une jeune fille de 17 ans tombe enceinte, pour lui elle est bébé et elle n'a pas l'âge de donner naissance à un bébé.
Docteur : votre grossesse est très risqué
Trois mois plus tard..
Amizo ressemble à une baleine tellement qu'elle a prit du poids, elle est mille fois plus belle avec son ventre . Elle a repris en main sa vie , certes ce n'est pas facile d'aller à l'université à 17h et de descendre à 20h mais elle tient le coup. Elle a piqué une crise de douleur au bas ventre la semaine derrière pour la deuxième fois à l'école donc le directeur fut obligé de lui donner des vacances. Elle fait ses cours à travers son e-mail.
En parlant de son mari, elle ne le voit toujours pas , déjà quatre mois qu'elle n'a pas de nouvelle de lui.
Elle pense à lui à tout moment par ce qu'il lui manque, elle est toujours amoureuse de lui comme à son tendre enfance mais elle sait faite à l'idée qu'il ne l'apartient pas.
Amizo : peut-être si Badra ne m'aime pas et bien c'est parce que Dieu crois que c'est le mieux pour moi, j'ai confiance en mon créateur et j'accepterais avec volontiers ce qu'il m'oppose même si je suis follement amoureuse de mon mari
Elle est assise sur son tapis de prière , toute seule chez elle comme à son habitude et prend souvent le temps de communiquer avec Dieu comme s'il était devant elle.
Amizo : merci de m'éclairer chaque jour mon Dieu et je te pries de me donner la force de tenir mon enfant dans mes bras sans complications , merci mon Dieu
Elle quitte enfin son tapis de prière, s'habille toujours classe comme à son habitude malgré son air innocente . Porte une ballerine, prend son sac et marche petit à petit pour regagner le goudron là où elle prend un taxi qui la conduit à la grande famille.
C'est le mariage de son grand frère et il faut bien sûr sa présence bien vrai que celui-ci avait exiger à ce qu'elle se repose mais madame n'est pas du même avis.
Belle-mère: oh ma belle-fille chérie et mon petit fils
sont là
Amizo : qui t'as dis même que c'est un garçon , c'est une princesse
Belle-mère : je te jure si tu me donne une coepouse au lieu d'un mari et bien tu auras à faire à moi
Généralement ici chez les Peuls , les grand-mères ont tendance à appeler leur petit fils mon mari et leur petite-fille ma coepouse.
Amizo : tché des menaces
Belle-mère : tu as intérêt, maintenant viens t'asseoir, viens avec moi, il y'a ta mère qui à hâte de te voir
Amizo : ça fait déjà un mois je ne l'ai pas vue mais on parle pratiquement chaque jour au téléphone
Belle-mère : essaye de lui montrer que tu es heureuse du mieux que tu peux comme tu le fait d'habitude
Amizo : Oui mam...
….: Badra mon Djo c'est comment ? On t'attendais
Elle avait sans doute oublier que celui-ci serait là, elle n'a pas penser une seule seconde qu'elle risquerait de le croiser ici ce qui est normal puisqu'ils viennent de la même famille.
Elle se retourne d'un bon ainsi que tout le monde et voit Badra hyper bien sapé avec sa femme qu'il tient dans ses bras et qui est sans doute la plus stylé de cette fête après la marié bien sûr.
Elle se dit au fond qu'il était vraiment malheureux à ces côtés en le voyant avec le sourire ravageur qu'il dégage , cette beauté qu'il a et qui devient plus que fatale de jour en jour. Il a également pris du poids.
Ça fait quatre bon mois qu'elle ne le voit pas et le voir avec une autre la fait verser des larmes.
Elle se déteste et le déteste aussi en ce moment précis. Il lui donne encore une fois une autre occasion de se minimiser en tant que femme et une très belle femme bien sur.
Belle-mère : viens on y va , ne gâche pas ta journée pour ses deux là
Sa belle-mère l'a devance et elle marche derrière celle-ci mais elle sera vite fait freiné quand elle senti un liquide coulé le long de ses cuisses et encore une fois cette douleur au niveau du bas ventre. Elle tombe à sol en laissant échappé de sa bouche un crit aigu et à cet instant précis Badra se retourne et croise son regard.
Il l'a voit se tordre de douleur et détourne son regard pour continuer sa discution avec sa femme.
Amizo est secourue par sa belle-mère et ses cousines qui sont vraiment honnête par comme les hypocrites.
Une cousine : il faut qu'on l'emmène vite à l'hôpital
Chose dite est égale à chose faite , le médecin l'a mise en garde de ne pas faire aucun effort physique et de rester à la maison sinon elle risquerai de faire une fausse couche si elle saigne encore une fois.
L'accouchement est prévue dans trois semaines.
Belle-mère : Seydou s'il te plaît raccompagne là chez elle , moi je prend le taxi pour rentrer sinon on sa mère risque de s'inquiéter
Seydou : oui Tanti
Amizo fut amené devant Badra à l'hôpital et il n'a pas lever le petit doigt. C'est Seydou qui canalisa la situation, demanda autres de faire leur fête pour s'en charger.
Tina faisait comme si de rien était, elle fait sa fête avec les autres cousins et salua sa belle mère qui l'a répond bien sûr. C'est sûr elle n'a iamais été d'accord pour ce mariage mais c'est à son fils qu'elle en veut.
Chez Amizo...
Seydou : ce n'est pas mieux que tu vienne à la grande famille au cas où il y aura un autre problème
Amizo : je peux m'occuper de moi toute seule
Seydou : petite fille qui dit s'occuper d'elle même
Seydou donne une tape sur la tête de Amizo et s'en va. Il s'inquiète vraiment pour elle et il ne se doute pas une seule seconde qu'il sera l'ange gardien de la jeune fille sans rien demander en retour...
Le lendemain...
Amizo est assise confortablement dans le salon en caressant son gros ventre. Elle ne saurai dire à quel point elle adore cet enfant malgré qu'il soit conçu d'un viol. Certes c'est une grossesse à risque et le docteur lui avait même conseiller d'y mettre fin pour ne pas perdre sa vie en retour oubien pour ne pas avoir des complications mais elle préféra le garder.
Elle se dit au fond « au moins lui il naîtra et il sera heureux alors que moi je suis coincé dans un mariage qui ne m'apporte le moindre bonheur »
Deux semaines plus tard.
Dans la peau de Amizo
Même marcher m’ai difficile , j'arrive plus à supporter toutes ses douleurs atroces mais j'irai jusqu'au bout pour mon enfant. Je traverserai vents et marrés pour lui.
Chose bizarre je ne connais même pas son sexe, j'y ai même pas pensé à faire une échographie. Bon j'avais pas la tête à ça avec toutes ses pressions qui pèsent sur moi.
…:dring dring
C'est bizarre, qui ça peut-être en plus personne ne vient me voir si ce n'est que ma belle-mère qui m'appelle toujours avant de venir.
Amizo : c'est qui ?
…: dring dring
Oh, la personne ne daigne pas parler et continue de taper. Le gardien lui a certainement ouvert la grande porte puisque c'est à la porte du salon qu'on tape.
Je me lève avec le peu de force qui me reste puis ouvre la porte et je suis hypnotisé, je suis choquée face a la personne que j'ai devant moi. C'est bien Badra et il a le visage serré comme d'habitude.
Je reste à le regarder et lui de même jusqu'à ce que je reviens à la réalité quand je senti un liquide chaud couler le long de mes jambes suivie d'une douleur atroce au bat ventre.
Je respire bien fort avant de crier de douleur , je viens de perdre les eaux et je dois sans doute aller à l'hôpital.
Amizo : Badra je...
Badra : ...
Il ne me laisse pas finir, me pousse et pénètre le salon. Je le suis malgré moi même en me tordant de douleur.
Amizo: Badra s'il te plaît emmène moi à l'hôpital, j'ai mal au ventre et je vais accouché d'un moment à l'autre
Badra : ...
Il fait le sourd muet et continue son chemin vers la chambre. Très peiné je le suis en m'appuyant bien sur le mur pour ne pas tomber.
Je franchis la porte et me jette sur le lit ne pouvant plus rester sur les deux pieds en le suppliant pendant qu'il fouille dans les tiroirs.
Amizo : je t'en supplie, fais à cause du tout puissant emmène moi à l'hôpital...AIIIIIIII...j'ai mal
Badra: BORDEL TU VAS ARRÊTER DE ME CASSER LES OREILLES
Amizo : mais..
Badra : ce n'est pas mon problème donc fiche moi la paix
Je pleure, mes larmes coulent tellement que je suis prise de douleur et de peur. Non je ne veux pas perdre mon enfant, je ne le perdrai pas parce que Dieu fut témoin de tous ce que j'ai vécu donc il ne m'abandonnerai pas.
Je me vide de mes larmes en criant pendant cinq bonnes minutes et il est toujours occupé à fouiller.
Il tient un document en main puis décide de s'orienter vers la porte et là je l'arrête. Je suis en détresse.
Amizo : fais à cause d'Allah Badra emmène moi à l'hôpital, je te jure j'ai très mal
Badra : appelle le père de ton batard
Il sorti aussitôt et je finis par m'allonger par terre essayant de tenir le coup. Soudain je me rappelle de mon téléphone pour appeler n'importe qui pour m'aider. Je décide de me lever pour regagner le salon et là je tombe à terre puis je senti mon intimité s'ouvrir. J'ai très mal , je n'ai jamais senti ce genre de douleur et j'ai l'impression que c'est la fin, je vais mourir.
Je cris , hurle , supplie Dieu jusqu'à ce que je sens quelque chose sortir de mon intimité. J'accouche, non ce n'est pas le moment, pas à la maison sinon je risque de perdre la vie ou soit de perdre mon bébé.
Mes larmes redoublent et je sens toujours mon enfant qui sors petit à petit. Tout d'un coup j'enlève mon caleçon et reste avec ma robe, m'accroche au bordure du lit et pousse de toute mes forces.
Je pousse comme si ma vie en dépendait , j'ai l'impression que mon vagin se déchire mais je vais tenir, je ne m'arrêterai pas en chemin.
Amizo : 000000H MON DIEU J'AI MAL, S'IL
TE PLAÎT AIDE MOL…AAAAAAAAHHHHH
A suivre…
